Faune, Nature et Voyages

jeudi 30 décembre 2010

Durbec des sapins #3

30 Décembre 2010

Je reviens avec les Durbec des sapins, leurs gazouillis m'attirent. Sympatique, ils ne dédaignent pas s'approcher de l'homme. Pour un photographe, quelle belle occasion.

Durbec des sapins

Durbec des sapins

mercredi 29 décembre 2010

Tarin des pins

29 Décembre 2010

Tarin des pins
Bien qu'il ait les mêmes habitudes que le Chardonneret jaune, le Tarin des pins est bien différent. D'un brun fortement rayé, il se tient en gourpe. On peut remarquer aussi des taches jaunes sur les ailes et la queue. Il a un bec très pointu et une queue fourchue.

Toujours en groupe, on le rencontre dans les forêts de conifères ou de forêts mixtes. Il se tient principalement en bordure des milieux ouverts comme les clairières et les champs. En hiver, il fréquente les mangeoires en groupe de 50 et plus.

Il nidifie dans tout l'Amérique du Nord, de l'Alaska au Mexique. Ce n'est pas un oiseau migrateur mais il effectue des mouvements ponctuels. Ce qui explique que certains hivers il est complètement absent.

Tatin des pins

En forêt, le Tarin des pins se nourrit de bourgeons, de graines de conifères, de feuillus et d'insectes. Ses déplacements vers les zones hurbaines sont liés à l'abondance de la nourriture dans les régions.


Tarin des pins


jeudi 23 décembre 2010

Lagopède des saules

23 Décembre 2010

Ce n'est qu'environ à tous les 10 ans que le Lagopède des saules fait incursion dans nos régions. Cette année certains ont été observés jusqu'à Saint-Fulgence. Ceux-ci ont été photographiés sur le chemin forestier de Chute des passes.

Un ami avec lequel nous discutions de cette invasion m'a fait parvenir un poème que je trouve tellement beau que je vous le reproduit ici à cette occasion.

Lagopède des saules
LA PERDRIX BLANCHE 
––
Sur ses raquettes de dentelle,
Tressaillant et battant de l’aile,
Voici la reine des frimas,
Qui, de sa patrie éloignée,
D’une visite cette année,
S’en vient honorer nos climats.
***
Sur le versant de nos montagnes,
Vers nos forêts et nos campagnes,
Voyez-la glissez doucement :
Elle est plus blanche que la neige,
Dont les flocons lui font cortège,
Avec un amour caressant.

***
Elle s’en vient avec mystère,
Comme une nymphe passagère,
Peupler de rêves nos forêts ;
Elle s’en vient, muse candide,
Prodiguer l’empreinte splendide,
Lagopéde des saules
De son pied blanc sur nos guérets.

***
Allez en foule au devant d’elle,
Vaillants chasseurs, à l’œil fidèle,
Au pied léger, au cœur content.
Elle aime l’odeur de la poudre,
Et se plaît à braver la foudre,
Que vous portez si gentiment.

***
Mais n’allez pas lui faire injure,
En nous baissant outre mesure,
Pour l’approcher avec effort.
Non, ne courbez pas votre épaule :
Quant on vient des glaces du pôle,
On ne redoute pas la mort,

Derfla

Hiver 1886-1887

Texte intégral [aussi reproduit le 16 janvier 1897 dans le journal L’oiseau-mouche du Petit-Séminaire de Chicoutimi].



J'en profite en même temps pour vous souhaiter le plus beau des Noël et une Bonne et Heureuse Année. Que la nature soit encore pour l'année 2011 aussi généreuse qu'elle l'a été en 2010. Je vous souhaite que vous profitiez bien de sa beauté, de ses couleurs, de sa vie.

mercredi 22 décembre 2010

Durbec des sapins

22 Décembre 2010

Il ne chante pas, il gazouille. Son petit son aigüe nous fait toujours tourner la tête. Le Durbec des sapins nous est immédiatement sympatique.

Cet oiseau est présent sur tous les condinents nordiques, Eurasie, Japon et Amérique du Nord. Il a une préférence pour les forêts ouvertes de conifères. En été il recherche les jeunes cônes et d'autres bourgeons, en hiver il apprécie les fruits du Sorbier, les graines de frêne, de cèdre, de pin, de bourgeons d'érable et bien d'autres. Son régime est assez varié.

Durbec des sapins
Il ne dédaigne pas non plus s'approcher des mangeoires.Ce n'est pas un migrateur mais il peut se déplacer sporadiaquement, voire à de véritables invasions selon la disponibilité des ressources alimentaires.

Durbec des sapins

mardi 21 décembre 2010

Gros-bec errant

21 Décembre 2010

Me revoilà avec les Gros-bec errants. Je les trouve beau avec leurs couleurs flamboyantes, leurs chants criards lorsqu'ils arrivent près des mangeoires, le gros bec fort et puissant qui en un tour de main déchiquette l'écaille des graines de tournesol.

Gros-bec errant

De chaque côté de leur gros bec, l'écaille s'éparpille au sol avec à travers les restes du noyau de la graine de tournesol. Les tarins et autres oiseaux s'empressent d'aller y fouiller afin d'amasser les restes laissés par les gros-bec.

Gros-bec errant

Ils sont toujours en groupe et bizarrement, quasi toujours en chicanne, se chamaillant chaque fois qu'ils sont l'un à côté de l'autre sur les perchoirs. Il faut respecter la hiérarchie.

Les Tarins, nombreux, se précipitent aussi aux mangeoires. Souvent abcent pendant certains hivers, cette année ils sont nombreux à envahir les zones urbaines à la recherche de nourriture.

Tarin des pins

dimanche 19 décembre 2010

Hibou des marais

19 Décembre 2010

Hibou des marais
Le plus souvent le Hibou des marais chasse au crépuscule. Celui-ci, très en retard dans sa migration, s'est fait prendre par la neige. Il a patrouillé les champs toute la journée à la recherche de sa nourriture. Plusieurs fois, on l'a vu se jetter au sol, mais on ne peut confirmer s'il a eu du succès. Plusieurs auteurs le place dans la catégorie des diurnes.

Il chasse en vol à quelques mètres au-dessus du sol. Son vol est léger et lent, il peut changer de style fréquemment. Sa nourriture est constitué quasi essentiellement de campagnols et de souris, rarement d'oiseaux. Il peut aussi se percher sur un piquet d'où il guette ses proies.



Hibou des marais

L'observation du Hiboux des marais est plus tôt rare en hiver. Il arrive début avril et généralement il nous quitte l'automne pour des régions plus chaudes.

Hibou des marais
Hibou des marais

mardi 14 décembre 2010

Plectrophane des neiges

14 Décembre 2010

Plectrophane des neiges
Le Plectrophane des neiges est grégaire et forme des groupes mobiles. Ils descendent de leurs régions circumpolaires pour des zones ouvertes plus au Sud. Il se concentre surtout sur les graines dans les zones restées découvertes par d'éventuels enneigements. Il peut se nourrir de grains mis à sa disposition et craint peu les humains.

Quand une volée s'abat dans une champ de graminées, comme c'est le cas ici, ils se dispersent, restent peu en place, s'envolent par nuée et se rabattent de nouveau au sol. Au sol, souvent ils courent, sautillent pour atteindre les graines les plus hautes. Lorsqu'il y a une gros groupe au sol, certains oiseaux survolent les autres et se posent devant eux par vagues successives.

En été, il vie dans les régions circumpolaires, préférant la toundra et le sommet des hautes montagnes.

Plectrophane des neiges
Plectrophane des neiges

vendredi 3 décembre 2010

Durbec des sapins

03 Décembre 2010

Durbec des sapins
Cette année, ils sont très discrets, ils nous faisaient dans les années passées de nombreuses visites. Le Durbec des sapins est un oiseau de la forêt boréale de l'hémisphère Nord, en hiver il fait une petite migration vers le Sud. Il apprécie particulièrement les forêts de sapins et d'épinettes ainsi que forêts mixtes. Il aime bien aussi s'alimenter dans les arbres fruitiers.

Durbec des sapins
Ceux-ci nous ont fait une visite surprise, ils étaient trois qui se sont arrêtés un court instant pour manger un peu de gravier. Ils rendaient visite à ce Sorbier d'Amérique qui étendait ses fruits au dessus d'eux.

Durbec des sapins


mardi 30 novembre 2010

Gros-bec errant

30 Novembre 2010

Gros-bec errant
Un rayon de soleil était présent ce matin, aux mangeoires d'un ami à Saint-Rose du Nord, il y avait la visite des Gros-bec errant. Cet oiseau de nos forêts d'épinettes en hiver, ne dédaignent pas fréquenter les mangeoires. Ils nous arrivent avec son vol onduleux en criant, comme pour annoncer sa visite. Ils se posent à la tête des arbres, jasent un peu en vérifiant l'environnement. Lentement il y en a un plus brave qui descend à la mangoire puis après quelques instants, ils y suivent tous se disputant les meilleures places à coup de bec.


Gros-bec errant

Gros-bec errant

lundi 29 novembre 2010

Cardinal rouge

29 Novembre 2010

Cardinal rouge
Vivant au Sud de Canada, il agrandit son aire de distribution d'année en année. On le voit même quelque fois au Saguenay Lac-Saint-Jean. Il y est principalement l'automne. Ce Cardinal rouge a été pour sa part observé à Québec, au domaine Maizeret.

Il y est comme chez lui, le cadinal se rencontre souvent dans les parcs, jardins et fourrés qu'il apprécie lorsqu'ils sont très dense. Celui-ci avait comme compagnon quelques moineaux qui lui tenaient compagnie.
Cardinal rouge

Moineau domestique

mercredi 24 novembre 2010

Sitelle à poitrine rousse

24 Novembre 2010

L'hiver est installé pour de bon chez-nous. Déjà les oiseaux d'hiver, comme je les appelle, c'est à dire, Gros-bec errant, Chardonneret jaune, Geai bleu, Roselin pourpré, Pic et Mésange, sont plus assidus aux mangeoires.
Gros-bec errant
Dans la neige et la grisaille, bien campé sur son tronc, cette Sitelle à poitrine rousse avait peine à s'y tenir contre le vent qui poussait en rafale.

Sitelle à poitrine rousse

mardi 16 novembre 2010

Bruant des neiges

16 Novembre 2010

Bruant des neiges
Bruant des neiges

Aujourd'hui, de la visite sur la flèche littorale de Saint-Fulgence, une douzaine de Bruants des neiges arrêtent le temps d'une baignade. En vol, lorsqu'ils tournoient, ils apparaissent tout blanc, une blanc voyant, c'est ce qui le caractérise. Au sol, en hiver, leur plumage présente des tâches brunes. Comme les Bécasseau violet, ils nous viennent de l'Arctique circumpolaire. Ils arrivent par petites bandes et plusieurs passeront l'hiver dans nos régions.
Bruant des neiges
Il doit commencer à faire froid dans les régions circumpolaires. Un Harelde kakawi nageait au large devant la flèche. Rare que nous le voyons en eau douce, c'est un canard marin qui aime les grands plans d'eau, même si l'été, il fréquente les étangs et lacs de la toundra.

J'adorerais le voir dans son plumage nuptial avec son longue queue pointue et ses motifs noirs et blancs.

Harelde kakawi

dimanche 14 novembre 2010

Bécasseau violet des vrais

14 Novembre 2010

Bécasseau violet
Ce matin, -6°C avec un fort vent nord-est. Sur la flèche du littoral ils sont dix, vous en voyez six sur cette photo, bien caché derrière les cailloux, ils sont en boules, la tête sous l'aile, ils se reposent. Pourquoi des vrais, parce que ces oiseaux aiment le froid, ils n'ont pas peur de se mouiller. Les embruns ne semblent pas les réveiller. De temps temps, sans s'éloigner du groupe, il y en a un qui s'alimente d'invertébrés trouvés sur les roches dénudés par la marée qui descend.

Ils ont probablement eu à voyager le vent dans la face, cela leur a coûté des énergies. Là ils récupèrent, demain, si la température est adéquate, ils s'alimenteront le plus possible et reprendront leur route.
Bécasseau violet

Bécasseau violet

vendredi 12 novembre 2010

Bécasseau violet

12 Novembre 2010

Bécasseau violet
Qui l'eu cru, aujourd'hui sur la flèche, un Bécasseau violet, un seul, était arrivé du Grand Nord. Ce sont les derniers à descendre. Aujourd'hui c'est le premier visiteur à être aperçu. Généralement ils voyagent par très mauvais temps, celui-ci est un exception, il fait trop beau à l'extérieur, un +9°C avec du soleil et aucun vent.

Chaque automne, à la mi-novembre, quelques bécasseaux violets arrêtent se reposer et se nourrir à la flèche littorale de Saint-Fulgence. Ils adorent se cacher parmi les gros cailloux, écraser au sol à l'abri du vent, ils y absorbent la chaleur qui y rayonne, puis à la marée descendante, ils se promènent parmi ces roches à la recherche de petits crustacés qui emprisonnés dans les petites marres.
Bécasseau violet

Bécasseau violet

mercredi 10 novembre 2010

Paruline à gorge jaune (prise 2)

10 novembre 2010

Paruline à gorge jaune
Ce matin, -7°C au thermomètre à Saguenay, pas chaud, j'étais curieux de savoir si la Paruline à gorge jaune était toujours là. Une petite viste à la mangeoire qu'elle fréquente normalement m'a confirmée qu'elle était encore présente et très active.

Des jaseurs boréals lui tenaient compagnie à la tête des arbres. Ce n'est sûrement pas des compagnons qu'elle est habituée de cotoyer dans sa région. Les bruants familiers, ses compagnons depuis son arrivée sont disparus, les mésanges eux sont fidèles au poste et le seront probablement tout l'hiver.

Chanceuse la madame, l'hôte des mangeoires lui prépare son petit plat de beurre de peanut et de gras chaud tous les matins.
Paruline à gorge jaune

Paruline à gorge jaune

lundi 1 novembre 2010

Harle couronné deuxième visite

30 Octobre 2010

Il va falloir que j'aille y faire un tour au printemps. Je les imagine dans leurs parades nuptials avec leur apparat de cérémonie. Sur l'étang, pêcher, se laver et dormir sont leurs activités principales. Leurs succès de pêche semblent excellent. Nous les voyons apparaître avec d'énorme perche chaude. On se demande souvent commet ils font pour avaler de si gros poisson.


Harle couronne

Ils deviennent si plein, que le poids les empêche de s'envoler, alors lentement, ils se montent sur la berge et la tête sous l'aile, ils font la sieste.

Harle couronne

Harle couronne

Canard colvert 2ième visite

30 Octobre 2010

Ils vont partir lorsque la glace apparaîtra sur l'étang, mais en attendant ils nous offrent de belles opportunités d'image. Le soleil qui se lève jette ses rayons dorés sur l'étang. Les canards en absorbent les couleurs, dans le viseur, ils sont beaux, on ne peut s'empêcher d'enfoncer le bouton.

Canard colvert

Canard colvert

jeudi 28 octobre 2010

Bécasseau à croupion blanc et Pluvier argenté

28 octobre 2010


Bécasseau à croupion blanc

Ils ont enlevé leur apparat nuptial pour revêtir leur livré hivernal. Lentement ils descendent vers le Sud. Ils nous arrivent des régions circumpolaires de l'Arctique. Ils gagnent les régions côtières des États-Unis où ils y passeront l'hiver.

Chaque automne, quelques retardataires arrêtent sur la flêche littorale de Saint-Fulgence pour s'y reposer quelques instants. Parmi les roches de la pointe, ils se mettent tant bien que mal à l'abri du vent glacial qui souffle du Nord.

Avec eux, signe que notre hiver est de plus en plus proche, des Bruants des neiges les suivent dans leur migration. La plus part de ces derniers resteront dans la région à la recherche de graines qu'ils trouveront dans nos champs dénudés par la vent.

Pluvier argenté
Bruant des neiges