Faune, Nature et Voyages

lundi 20 mars 2017

Martin Refuge

Dimanche 19 Mars 2017


En jasant photo, un ami m’informe qu’il y près de Mission, soit à Penitas, un refuge privé, préparé et tenu pour la pratique de la photographie animalière. Patty Rayney, guide et photographe, nous dirige vers les caches les plus productives selon l’éclairage et les activités fauniques.

Buse de Harris - Harris's Hawk
 Pour un photographe que je suis, il est difficile de ne pas programmer une visite à ce ranch. Comme convenu, c’est hier que j’avais rendez-vous à la barrière avec Patty pour huit heures de la matinée. Le soleil était caché par la brume matinale, sur son conseil, nous avons convenu de patienter que cette brume se lève afin de pouvoir profiter d’une meilleure lumière. Elle en a profité pour me montrer avec ses photos, les opportunités que ce refuge offre.

La brume s’est dissipé laissant place à un ciel en partie nuageux. Nous nous installons dans la cache dédié aux rapaces très fréquentée par les Caracara du Nord, les Urubus et la Buse de Harris. Les autres sont des visiteurs plus rares. Je peux vous dire qu’il y a beaucoup d’action. Le temps passe à une vitesse folle. Il est midi, déjà !

Urubu à tête rouge - Turkey Vulture
 Après un léger pique-nique, une chaleur intense, un soleil très dur pour la photo, on prend une heure ou deux de relâche. Patty, en bonne hôtesse, m’invite à faire le tour de la propriété avec elle. Étendue sur une surface de 300 acres, elle est traversée par plusieurs petites routes qui nous amènes à plusieurs caches orientés selon l’arrière plan désiré et la direction du soleil.

VISIONNER DIAPORAMA EN CLIQUANT: MARTIN REFUGE

Patty connaît bien son terrain, sa faune et sa végétation, elle me montre les différentes espèces de cactus qui sont présentement en fleur, elle me montre aussi les différents milieux. Nous avons croisé des chevreuils, des dindes et plusieurs oiseaux.

Caracara du Nord - Crested Caracara
La fin d’après-midi s’est passée dans une seconde cache, dédié aux passereaux. Bien que nous avons eu quelques visiteurs, cela s’est avéré relativement tranquille et il faut le comprendre. Le thermomètre indiquait un bon 30C,  avec peu de vent et on sait tous qu’en après-midi, il y a peu d’activité faunique.

Quelle journée j’ai passé, merci Patty.

Patty, thank you very much. I appreciated your presence, your patience and your knowledge. If I have an another occasion, I’ll visite you with pleasure.


jeudi 23 février 2017

Le Vaguero

Mercredi 22 Mars 2017

Bar le Vaguero
Qui dit que les cowboys ne savent pas s’amuser ? Nous sommes en après-midi, il fait 33C. Nous rendons visite au bar Le Vaguero, à quelques kilomètres de notre site de camping, en pleine campagne, sur la frontière avec le Mexique.

Pas d’air climatisé, un bar semi-ouvert, on y a installé de gros ventilateurs pour déplacer la chaleur et nous donner une sensation de fraîcheur, si l’on peut dire. Le monde arrive un à un ou en petits groupes. Les chevaux ont été remplacés par de grosses motos.

La climatisation
À l’intérieur sur la scène un chanteur s’occupe de l’ambiance. Ses chansons nous invitent à faire quelques pas de danse, ses balades à se coller un peu. On nous sert que de la bière, elle est fraîche. Le bar s’emplit, l’atmosphère est au plaisir. Le temps passe.
Cuisine du Vaguero


Un peu en retrait, une cantine avec un énorme BBQ, cuisine des hamburgers, pas de frais, on fait un don. Nous, nous devons quitter, on nous serre la main, on nous fait la bise. Nous reviendrons.

vendredi 10 février 2017

La croisière s'amuse

Jeudi 09 Février 2017

Encore à l’ancienne, il faisait un temps magnifique lorsqu’avec des amis nous nous sommes dirigés vers la petite bourgade frontalière Los Ebanos, situé du côté Américain au Texas pour s’embarquer dans le dernier traversier mu au moyen d’un cordage.

Ce traversier, plus un grand radeau qu’un bateau effectue, trois voitures à la fois, la traverse du Rio Grande afin de se rendre au Mexique. De l’autre côté, aucune ville avant les deux prochains milles. Un taxi, stationné en haut de la côte attend les visiteurs ou les résidents qui ont traversé à pied. Pour nous, ce fut un aller retour bien agréable de quelques minutes, quelques minutes dans le passé où quelques Mexicains, souriant, ont souqué la corde en remplacement de gros moteurs, pour faire avancer ce radeau d’une rive à l’autre.


Sur la rive, aucun quai, seul un poteau, planté dans le sable dur, permet d’y attacher la barque pour permettre le débarquement. Une pelle,  poser de chaque côté, est utilisé pour enlever le sable qui quelque fois empêche le radeau de bien se souder à la rive.


Une fois attaché, les autos s’engagent dans la monté de sable pour atteindre en hauteur la route du temps moderne et le poste frontière très luxueux qui tranche avec ce vestige du passé.


samedi 4 février 2017

Un petit tour au Mexique

Jeudi 02 Février 2017

Ah ! Le Mexique, que dire ? Que ce soit de la Californie,  de l’Arizona ou comme ici ou du Texas, à chaque fois nous nous laissons entraîner par la mariée humaine, qui comme nous traverse la frontière pour différentes raisons.

Pour la plus part c’est une raison pécunière. De l’autre côté la majorité des commerces sont des dentistes ou des ophtalmologistes et pharmaciens, qui pour le 1/5 du prix que vous payez normalement, vous fournissent les actes demandés. Sur la même rue vous pouvez compter une vingtaine de bureau. Sur chaque portique, un mexicain vous exhorte à pénétrer.
Rue du Mexique, Nuevo Progresso
Enfant qui quête à travers les barreaux du pont
Parmi ces bureaux, une foule de commerce soit de linges, soit de bijoux que chacun vous offre à des prix parfois dérisoire. Sur la rue des cuisines volantes offrent des tacos.

Sur les trottoirs se promènent des mendiants qui tendent la main à votre passage. Certaine femme porte leur enfant dans leur bras pour quémander, des enfants de toute âge les imitent. On a tendance à mettre la main dans notre poche pour les aider, mais on s’en garde, sinon c’est une armée qui vous entoure espérant profiter de la manne.














Les rues sont d’un désordre inimaginable. La circulation se fait dans tous les sens. Les gens traversent la rue un peu partout. Les maisons aux couleurs voyantes sont d’une propreté douteuse, bref, c’est l’image de la misère, de la pauvreté.

Le mexicain, lui, est souriant, travaillant, fait de nombreux efforts pour pouvoir avoir un peu de sou pour se nourrir. Il vous accueille gentiment, vous taquine, vous salut. Comment ne pas les aimer, pourquoi ne pas y retourner.