Faune, Nature et Voyages

jeudi 23 février 2017

Le Vaguero

Mercredi 22 Mars 2017

Bar le Vaguero
Qui dit que les cowboys ne savent pas s’amuser ? Nous sommes en après-midi, il fait 33C. Nous rendons visite au bar Le Vaguero, à quelques kilomètres de notre site de camping, en pleine campagne, sur la frontière avec le Mexique.

Pas d’air climatisé, un bar semi-ouvert, on y a installé de gros ventilateurs pour déplacer la chaleur et nous donner une sensation de fraîcheur, si l’on peut dire. Le monde arrive un à un ou en petits groupes. Les chevaux ont été remplacés par de grosses motos.

La climatisation
À l’intérieur sur la scène un chanteur s’occupe de l’ambiance. Ses chansons nous invitent à faire quelques pas de danse, ses balades à se coller un peu. On nous sert que de la bière, elle est fraîche. Le bar s’emplit, l’atmosphère est au plaisir. Le temps passe.
Cuisine du Vaguero


Un peu en retrait, une cantine avec un énorme BBQ, cuisine des hamburgers, pas de frais, on fait un don. Nous, nous devons quitter, on nous serre la main, on nous fait la bise. Nous reviendrons.

vendredi 10 février 2017

La croisière s'amuse

Jeudi 09 Février 2017

Encore à l’ancienne, il faisait un temps magnifique lorsqu’avec des amis nous nous sommes dirigés vers la petite bourgade frontalière Los Ebanos, situé du côté Américain au Texas pour s’embarquer dans le dernier traversier mu au moyen d’un cordage.

Ce traversier, plus un grand radeau qu’un bateau effectue, trois voitures à la fois, la traverse du Rio Grande afin de se rendre au Mexique. De l’autre côté, aucune ville avant les deux prochains milles. Un taxi, stationné en haut de la côte attend les visiteurs ou les résidents qui ont traversé à pied. Pour nous, ce fut un aller retour bien agréable de quelques minutes, quelques minutes dans le passé où quelques Mexicains, souriant, ont souqué la corde en remplacement de gros moteurs, pour faire avancer ce radeau d’une rive à l’autre.


Sur la rive, aucun quai, seul un poteau, planté dans le sable dur, permet d’y attacher la barque pour permettre le débarquement. Une pelle,  poser de chaque côté, est utilisé pour enlever le sable qui quelque fois empêche le radeau de bien se souder à la rive.


Une fois attaché, les autos s’engagent dans la monté de sable pour atteindre en hauteur la route du temps moderne et le poste frontière très luxueux qui tranche avec ce vestige du passé.


samedi 4 février 2017

Un petit tour au Mexique

Jeudi 02 Février 2017

Ah ! Le Mexique, que dire ? Que ce soit de la Californie,  de l’Arizona ou comme ici ou du Texas, à chaque fois nous nous laissons entraîner par la mariée humaine, qui comme nous traverse la frontière pour différentes raisons.

Pour la plus part c’est une raison pécunière. De l’autre côté la majorité des commerces sont des dentistes ou des ophtalmologistes et pharmaciens, qui pour le 1/5 du prix que vous payez normalement, vous fournissent les actes demandés. Sur la même rue vous pouvez compter une vingtaine de bureau. Sur chaque portique, un mexicain vous exhorte à pénétrer.
Rue du Mexique, Nuevo Progresso
Enfant qui quête à travers les barreaux du pont
Parmi ces bureaux, une foule de commerce soit de linges, soit de bijoux que chacun vous offre à des prix parfois dérisoire. Sur la rue des cuisines volantes offrent des tacos.

Sur les trottoirs se promènent des mendiants qui tendent la main à votre passage. Certaine femme porte leur enfant dans leur bras pour quémander, des enfants de toute âge les imitent. On a tendance à mettre la main dans notre poche pour les aider, mais on s’en garde, sinon c’est une armée qui vous entoure espérant profiter de la manne.














Les rues sont d’un désordre inimaginable. La circulation se fait dans tous les sens. Les gens traversent la rue un peu partout. Les maisons aux couleurs voyantes sont d’une propreté douteuse, bref, c’est l’image de la misère, de la pauvreté.

Le mexicain, lui, est souriant, travaillant, fait de nombreux efforts pour pouvoir avoir un peu de sou pour se nourrir. Il vous accueille gentiment, vous taquine, vous salut. Comment ne pas les aimer, pourquoi ne pas y retourner.

jeudi 2 février 2017

Semaine intensive d'ornithologie

Mardi 31 Janvier 2017


Déjà plus d’une semaine que nous sommes installés à Sleepy Valley Resort situé à Mission Texas. Mission est situé au Sud-Ouest du Texas près du Rio Grande qui fait frontière avec le Mexique. Plusieurs villes se sont voisines dont McAllen et Harlingen à l’Est. Vers l’Ouest les grosses villes sont moins fréquentes et font place à de grands ranchs.
Ortalide chacamel - Plain Chachalaca

Quelques jours après mon arrivé, Jacques, un ornithologue averti et mon beau frère me rendait visite pour un neuf jours intensifs de « birding » comme on dit chez-nous. Les ornithologues connaissent le Texas comme le paradis des oiseaux. En effet sa situation géographique oblige tous la gente ailée à traverser cet état pour se rendre dans les pays chauds pour hiverner. De plus la température avantage de nombreux oiseaux résidants à passer leur hiver, comme nous, dans ce magnifique endroit. Ce sont principalement des granivores mais nous pouvons aussi observer certains insectivores. Mais ceux-ci se font plus rare, les insectes étant en grande partie absents pendant cette période.

Cardinal rouge - Northern Cardinal

Chaque matin nous avions une destination différente dépendant de l’objectif que nous nous étions donnés. De nombreux parcs autant urbain, national ou d’état s’échelonnent le long du Rio Grande. Sans être exhaustif en voici quelques uns, Bentson-Rio Grande Valley State Park, Edinbourg Scenic Wetlands, Estero Llano Grande State Park, Quinta Mazatlan, Santa Ana National Wildlife Refuges et un dernier près du Golf, South Padre Island Birding & Nature Center.

Ajouter à ces visites ce que j’appelle l’arrière pays, zone quasi sauvage où de grands ranchs bordent les routes secondaires que nous empruntons.

VOIR DIAPORAMA CLIQUEZ SUR: SEMAINE ORNITHOLOGIQUE

Tous ces endroits et quelques autres dont deux gars armés de jumelles, dont un avec une grande expérience font que les oiseaux observés dépassent la centaine en quelques jours. Après deux ou trois jours, on se laisse prendre au jeu des chiffres.

Caracara du Nord - Crested Caracara
Un bon ornithologue tient une « Life list » c’est à dire le nombre d’oiseaux différents observés lors de sa vie. Il y a aussi la liste journalière, la liste du mois etc…  Allons-y donc avec quelques statistiques :
Nombre de nouvelles espèces à vie : « lifer » 49 pour Jacques
Nombre d’espèces observées : 154

Pour l’année 2017, classement des ornithologues du compté Hidalgo : Nous étions les cinquièmes après 9 jours pour l’année en cours pour le nombre d’espèces différentes.