Faune, Nature et Voyages

dimanche 19 août 2018

Alaska 24: MONT ROBSON & BANFF

Mont Robson et Banff


Mont Robson
Lise, Hélène et Daniel

On a voulu reprendre la route hier mais un petit bris d’une conduite de diesel nous a obligé à rester une journée de plus pour en faire la réparation. Ce matin on s’est repris de belle façon. En matinée la route, même sous la fumée était très belle. De plus en plus les montagnes se faisaient plus grosses.

Mont Robson n’était plus très loin après le diner, que quelques kilomètres.
Mont Robson
Derrière l’entrée du parc, le Mont Robson nous apparaît grisonnant caché par la fumée des feux de forêt. On s’en approche, rien de change, il est toujours voilés, même lorsque nous sommes arrêtés à ses pieds ou presque.

Une courte visite au centre d’information et nous prenons possession de notre site de camping qui était au choix et premier arrivé, premier servi, quel excellent système !

Nous avons le temps de faire une courte randonnée dans le sentier pédestre menant au Mont Robson. Je dis courte parce que la possibilité est de 21 kilomètres nous menant au pied du glacier situé sur la face arrière du Mont. Ce site, en en jugé par le nombre de véhicules dans le stationnement est très populaire. Le Mont Robson s’élève à une altitude de près 12 000 pieds et possède à l’arrière l’un des plus gros glaciers de la Colombie Britanique.
Glacier Columbia
 Banff

À 07h45 on était sur le piton près à partir. Nous passons par la vidange des réservoirs et le plein d’eau et nous prenons la route direction Banff. Daniel et Hélène sont chef de file aujourd’hui.
Rue principale de Banff

La fumée est très dense si bien que les montagnes disparaissent. Tel des fantômes on devine leur silhouette. Un peu triste parce cette fumée efface les paysages de nos yeux et quelques fois nous irrite la gorge. Nos narines hument le bois carbonisé.

La route, elle, défile sous nos roues. Nous sommes peu intéressé à arrêter. Cela n’empêche pas le parc de fonctionner à plein régime. Le trafic est intense, les stationnements sont pleins à craquer, partout il y a du monde.

Midi on s’arrête dans le stationnement du Glacier Columbia pour notre collation. Le glacier est lui aussi caché à demi par la fumée. Des centaines de gens y circulent.

Nous repartons, oups, Daniel se trompe de sortie. Il m’appelle, continue dit-il ! Je continue, m’arrête, l’attend, il arrive nous repartons.
Hôtel à Banff

Nous entrons dans la ville de Banff, la rue est pleine d’autos, d’autobus, de campeurs, on avance à peine. Daniel, oups, s’engouffre dans une mauvaise rue, tourne à gauche, tourne à droite, revenons, retournons, la rue devient ruelle, des branches d’arbres tombent au sol. Cette ruelle n’a jamais vu un campeur, c’est certain. On reprend la rue, ouf on trouve la bonne et entrons au camping Village 1.

La soirée est très douce, chaude. Une promenade à pied au centre ville est de mise. On marche lentement très lentement. Les trottoirs sont bondés. Ça sent le touriste à plein nez. Pour nous ça été bien agréable après notre journée.
Les Hoodoos

Pour le deuxième jour, nous avons été d’abord visiter les Hoodos, de grands monolithes façonnés par l’érosion dont le temps n’a pas réussi à détruire. Nous avons continuer notre route afin d’aller marcher le sentier longeant la rivière et ces magnifiques rapides. Un endroit très prisé par les touristes. Cela me surprend toujours de voir la quantité de gens qui viennent voir de tels rapides. Il y a toujours de gros autobus qui s’y arrêtent alors que chez-nous, souvent elles sont plus majestueuses, nous ne les regardons même plus.
La Bow River
Hélène
Ma visite est arrivée conduit par Richard et Alexandre. Hélène vient terminer le voyage avec nous. Nous avons fait une belle jasette avec tout ce beau monde.

Le centre ville nous a attiré encore ce soir. Il fait tellement beau que c’est bien agréable d’y déambuler.

Pour le premier jour d’Hélène on la guidé Johnston Canyon. On s’est rendu au premier stationnement et avons pu avoir une place. Tous les stationnements étaient pleins ou presque.

Johnston Canyon
Hélène à Johnston Canyon
Beaucoup de monde sur le sentier, on avance bien tout en arrêtant souvent autant pour admirer le paysage avec ce ruisseau qui descend de la montagne en sautant les nombreux obstacle devant lui créant ainsi des cascades et des chutes aussi belles les unes que les autres.
Passerelle à Johnston Canyon
Un trottoir de métal, accroché à la paroi rocheuse nous permet de franchir des sites étroits et accidentés. Enfin après une bonne montée, on arrive à la première chute important, la chute basse comme il l’appelle. On avant sur le promontoire, on l’admire quelques instants pour reprenons le sentier pour voir la chute haute.

Elle nous a demandé plus d’effort, pour peu. Le promontoire était à pleine capacité de monde, il a fallu attendre plusieurs minutes en file pour un arrêt de quelques secondes à son extrémité.

Johnston Canyon

File d'attente pour un Selfie à la chute
La descente s’est fait rapidement avec de petits arrêts pour récupérer un peu. Tout en bas, nous avons pique-niqué sur l’herbe avant de prendre le chemin du retour.

Revenu au campeur, Hélène et moi avons reparti pour explorer d’abord le lac Vermillon.

Lac Vermillon
Hélène dans sentier lac Vermillon
C’était relativement tranquille, nous nous sommes engagés ensuite sur le chemin menant au Mont Norquay. Sur la route nous avons fait la rencontre d’un troupeau de Mouflons venu lécher les minéraux sur le bord de la route. Nous y avons resté plusieurs minutes avant de continuer jusqu’au sommet. Au retour nous nous sommes arrêtés encore afin d’admirer ces mouflons.

Nous avons terminé la soirée avec le souper de réception officielle de notre visite. Une fondue chevreuil et orignal sous les grands arbres du parc.
Mouflon au mont Norquay

Hier, Hélène et moi avions vu en visitant les Hoodoos en haut de la montagne Tunnel, des Wapitis dans la rivière Bow tout en bas. Ce matin, c’est cette direction que nous avons prise via le chemin du Golf. On s’est d’abord arrêté quelques minutes à la chute, fait quelques images puis lentement, en voiture, circulé sur la petite route faisant le tour du terrain de golf.

Wapiti
Surprise un énorme troupeau circulait sur une allée de golf même qu’il y en avait sur le vert. Arrêter l’auto et s’installer n’a pris qu’une minute. Nous y avons fait de nombreuses images. Le troupeau, toujours en mouvement et en mangeant a longé le chemin. Nous n’avions qu’à les devancer et attendre qu’il s’approche de nous pour faire des images.
Quel beau moment !
Source d'eau chaude
L’après midi était une de détente et c’est dans les sources d’eau chaude et sulfureuse que nous avons passé quelques temps. Après ce bain chaud, on s’est arrêté au centre ville pour le médicament à Daniel. Il semble que ça guérit tous les maux.


Daniel, Hélène, Lise & Hélène, lisez bien l'annonce en haut de leurs têtes


Départ à 08h00 ce matin pour Lac Louise, un incontournable au point de vue touristique. Pourquoi 08h00, parce que nous avions l’expérience de Johnson Canyon et que nous avions vu la quantité de touriste.
Lac Louise

Touristes à 09h du matin
On est descendu par la grande route afin de ne pas perdre de temps et nous avons bien fait. C’est sur le deuxième stationnement que nous étions et il ne restait déjà plus grande place. C’est phénoménal la quantité de touristes et de plus il y a tellement de chinois que l’on se penserait en Chine.
Lac Louise enveloppé par la fumée
L’air était quasi irrespirable tellement il y avait de la fumée. Arrivé sur la promenade en face de l’hôtel, nous ne voyons pas le fond du lac Louise. Le lac, lui était envahi par une quantité de canot inimaginable donc impensable de faire une photo, mode paysage de cet endroit idyllique et son lac aux eaux verdâtres. Il faut faire avec, lentement tous les cinq nous avons fait le sentier pédestre contournant le lac. Lise a retourné au point de départ après en avoir marché la demie.
Cavaliers sentier Lac Louise

Lac Moraine
Lentement on s’est rendu à l’extrémité du lac. Des alpinistes tentaient d’escalader la paroi rocheuse. Des cavaliers remontaient la piste. Les montagnes étaient cachées par une épaisse fumée, triste un peu.

Hélène au Lac Morarine
Nous avons rejoint Lise, midi s’approchait. Sur le chemin du retour, on s’est arrêté pique-niqué à une halte. On a, en auto, gravit la montagne menant au lac Moraine. Encore plus triste à voir. De nombreux, nombreux touristes avaient envahi l’endroit, grimpant sur les monticules de moraines, jouant dans l’eau, d’autres en canot, et avec toute cette fumée, nous n’avons pas resté longtemps.
La Bow Valley Parkway

Nous avons continué jusqu’au centre de ski. Malheureusement aucun ours dans les pentes. On s’est assis sur la galerie, Lise avec un café tout chaud. Pour le chemin du retour nous avons passé par Bow Valley Parkway afin de pourvoir admirer le paysage. On n’a pas appris, la fumée toujours la fumée.

Demain nous reprenons la route.

dimanche 12 août 2018

Alaska 23: DE QUEL GENRE ÊTES-VOUS?

De quel genre êtes-vous ?


Nous avons depuis quelques jours, terminé l’Alaska. Cet état est devenu le symbole de l’aventure. L’Alaska est associé à la ruée vers l’or et que depuis peu de choses ont changé. Je me trompe peut-être dans mon analyse mais je vous en fait part quand même.

On ne recule pas de beaucoup dans le temps pour connaître l’histoire de cette ruée. Des millions de gens se sont déplacés avec tous les moyens qu’ils avaient à leur disposition, à pieds, à dos de cheval avec cheval de bât, chevaux avec chariot de toutes sortes, à traîneaux à chiens. Une fois sur les lieux l’or promis n’était pas aussi facile à trouver. Beaucoup sont morts, beaucoup sont retournés chez eux et peu on resté. Mais cette histoire est encore fraîche dans nos mémoires et on veut comme la revivre, on veut  connaître l’aventure du temps parce que cet état à peu évolué. Le climat difficile, les longues distances, les grosses montagnes, sa mer, sa faune tout est aventure.
Il y a un engouement indéniable pour visiter ce pays et pour nous de l’ère moderne tout est aussi permis pour y aller.

Le plus facile la croisière, on s’embarque dans d’énorme paquebot avec plein de bouffe et tout le confort possible. L’aventure n’est vécue que lors du débarquement dans un port où des excursions sont offertes pour un instant prendre la place de ces aventuriers.

Par la route, comme la croisière, deux façons sont offertes. La première, un autobus toute simple affrété pour ces longues randonnés, l’hôtel sert de logis. Il y a l’autobus mais transformé en hôtel avec un tout inclus.

Par la route encore, les plus nantis seront dans des motorisés où rein ne manque concernant le confort. Il ne vit pas l’aventure, il l’observe. Ne pouvant aller partout à cause de son envergure, il se contente souvent de s’arrêter dans les grands parcs ou les grandes villes.


La majorité ont le même type de véhicules mais plus petits avec souvent derrière leur youyou. Plusieurs ont leur histoire, ce dernier c’est sa coccinelle des anciennes années.

Certain ne possède pas ce type de véhicule. Avec des amis ils ont parlé d’aventure, de pêche, de montagne. L’histoire aidant, ensemble ils se louent chacun un motorisé. Ensemble il ne se quitte pas. La même chose se produit avec ceux qui préfèrent l’automobile.

Pour ceux dont l’inconfort de les incommodes pas, ils dorment et vivent dans leur voiture de tous les jours.

Le français, je parle celui de la France, remarquez, je n’ai rien contre eux,  il a traversé de l’Europe avec son propre véhicule. S’enfonçant dans des régions sauvages et reculées, il vient avec un gros 4x4 équipé pour tout genre de terrain. Certains préfère le même genre de véhicule mais en plus petit format.

Vous avez le porté, c’est une cabine que l’on installe dans la boîte de son camion. Ces derniers sont plus aventureux et viennent souvent pour la pêche. Ils se servent déjà de ces choses à la maison pour pratiquer la chasse et la pêche. Souvent ils ont derrière une remorque et un bateau. D’autres qui ne veulent manquer de rien ajoute une remorque et comme il manque de place, il place sur leur toit leur chaloupe et même la remorque avec.

Il ne faut pas oublier celui qui veut aller plus loin. Il a alors avec lui son quatre roues, d’autres leurs canots, d’autres leur kayak.

Il y a aussi le bricoleur. Je ne sais pourquoi mais il préfère fabriquer lui même ou encore modifier son véhicule pour l’adapter avec un logis.


N’oublions pas les motards mais des motards d’un tout autre genre, souvent en solitaire avec des motos équipés pour avoir tout le bagage nécessaire pour vivre à la bonne franquette.

D’autres sont du type « Peace and Love » et utilise encore les moyens populaires de ce temps tel la Westfalia ou un autobus scolaire qu’il a transformé.

Reste la tente mais avant vous avez les adaptations, c’est à dire le toit qui se lève sur votre véhicule, la tente dans la boite du camion ou simplement la tente au sol.

Enfin, il en reste deux, les sportifs, le premier le fait en vélo qu’il a surchargé de matériel et le second sur le pouce ou à pied avec comme tout bagage son sac à dos.

Je me suis bien amusé à les observés et quelques fois les envier dans le confort de mon motorisé avec ses avantages et ses inconvénients.