

Une fois entré, on longe l’Impérial Dunes, c’est le vrai
désert comme on le voit dans les films, comme on s’imagine le Sahara. On n’y
voit que du sable, du sable et des dunes. Sur une partie un peu plus planche,
des véhicules récréatifs s’y sont installés. Ici les chameaux ont été remplacés
par des Dunes Buggy. La route bien droite nous indique au loin une chaine de
montagnes.
Ces montagnes, nous ne sommes pas habitués de les voir ainsi
sont comme une accumulation de petites
roches, c’est immense. Après avoir roulé des milliers de kilomètre sur le plat,
cette fois nous en faisons une cinquantaine qu’en montant et descendant. De 0
pied d’altitude nous grimpons presque d’une traite à 4100 pieds. Sur le bord de
la route, des arrêts avec un grand récipient d’eau témoigne de l’effort du
moteur sous le capot.
Au sommet, après un court plat, nous entamons la descente
sur la compression pour arriver en zone urbaine intensément peuplée. La route s’élargie,
les autos se multiplient, nous sentons la fraîcheur de l’océan Pacifique.