Fleurs sauvages des Monts-Valin

Mardi 28 Août 2012

Cornouiller du Canada

Journée maussade avec de fort vent, nous en profitons pour visiter le Parc des Monts-Valin.

Notre incursion dans ce massif se consacre principalement à la flore bordant le chemin qui mène à l’antenne.

Clintonie boréale

Ce corridor est riche en framboisiers, chèvrefeuilles, d’épilobes, de vesces et de pédiculaires.

Le Cornouiller du Canada et la Clintonie boréale nous affichait déjà leurs fruits parmi les flamboyantes Épervières des prés et Épervières orangées.

Épervière orangée

La Verge d’or avec son jaune éclatant était toujours présente accompagné d’Aster et d’Immortelle de Virginie. Enfin quelques Épilobes osaient encore étaler leurs belles fleurs.

Gentillane à fleurs linéaires

Chenilles

Lundi 27 Août 2012

Vous vous rappelez, il y a quelques jours, je vous ai montré lors de ma visite dans le Parc de la Jacques-Cartier, des photos de l’observation de la Chenille à houppes blanches et à houppes rousses (voir 14 Août 2012). Cette chenille, lors de son stade adulte forme un papillon de nuit de la classe des Aptères, i.e. sans ailes.

Femelle adulte,  chenille à houppes rousses et ses oeufs

En fait ce n’est que la femelle qui nait sans ailes et cette dernière lors de son stade adulte pond ses œufs non fécondés sur le cocon qui servait à cacher sa pupe. Cette femelle secrète ensuite de puissantes phéromones qui attirent les mâles afin de féconder ses œufs. Les adultes ne se nourrissent pas, leur vie est courte et uniquement consacré à la reproduction de l’espèce.

Chenille du Papillon du céleri

Dans un deuxième temps, vous avez aussi la Chenille du papillon du céleri. C’est une chenille que l’on trouve souvent dans nos jardins en train de dévorer le persil, l’aneth et d’autres plantes. Ce papillon passera l’hiver au stade de pupe et émergera à la fin de mai.

Chenille du Papillon du céleri

Dolomedes frimbriatus, Araignée d'eau

Dimanche 19 Août 2012

Dolomedes frimbriatus

Communément appelé Araignée d'eau, le Dolomedes fimbriatus est une araignée semi-aquatique. Nous en avons quatre espèces au Québec.

Elle se nourrit d'insectes, têtards et poissons. Elle chasse dans la végétation, à la surface de l'eau et sous l'eau. Sa technique est fort simple. Elle s'agrippe avec ses membres postérieurs à une plante ou autre en maintenant ses pattes de façon à garder un contact avec la surface de l'eau. Elle détectera alors la moindre vibration en surface. Elle plongera alors sous l'eau afin de saisir sa proie. Par ses puissants crochets, elle injectera du venin qui tuera sa proie qu'elle transportera ensuite hors de l'eau.

Dolomedes fimbriatus

En prévision de son repas, elle humectera sa proie de salive contenant des enzymes digestives. L'animal sera prédigéré avant d'être mangé par la dolomède.

Dolomedes fimbriatus

Faits intéressants, le dolomède peut respirer sous l'eau durant quelques minutes grâce à l'air emprisonné sous les poils qui recouvrent leur corps. La femelle, un peu plus grosse que le mâle, transporte son cocon, un sac d'oeufs, sous son sternum.

Dolomedes fimbriatus

Chenilles et papillon du Parc Jacques-Cartier

Mardi 14 Août 2012

Hier dans le parc de la Jacques-Cartier nous avons observé de nombreuses chenilles à houppes. Nous en avons identifié deux espèces, la Chenille à houppes rousses et la Chenille à houppes blanches, nous y ajoutons aussi l’Halisidote maculée.

Le cocon de la Chenille à houppes est gris foncé et fabriqué avec la soie et les poils qui couvent le corps de la chenille. Il faut faire attention si vous la manipulez, ses poils sont creux et contiennent une toxine qui pénètre dans la peau et peuvent amener des réactions allergiques  respiratoires ou cutanées.

L’Halisidote maculée est pour sa part facilement identifiable à sa couleur jaune et ses extrémités noires. Solitaire, celle-ci à la particularité de se mettre en boule afin de se protéger dès que vous y touchez.

Halisidote maculée

Laissons les chenilles pour vous montrer un papillon qui était omniprésent au moment de notre visite. C’est le Piéride du chou. C’est le papillon le plus commun, on le trouve un peut partout et dans différents milieux. La culture maraîchères ont largement contribué à la multiplication de cette espèce.

Piéride du chou

Nous nous sommes attardés aussi à quelques plantes et fleurs dont la Galéoposide à tige carré. Rare ou pas, elle est très présente en Europe et on dit invasive ailleurs dans le monde. Nous la trouvons le long des fossés dans le parc.

Galéopside à tige carré

Orignal de la Jacques Cartier

Mardi 14 Août 2012

Parc de la Jacques Cartier

Nous venons de passer une journée pluvieuse, cette nuit, il est 0300h, lorsque nous partons pour le Parc de la Jacques Cartier. La température est magnifique, il fait très chaud et le vent est nul.

Au petit matin, sur les lieux, nous avons un très légère brume, le ciel est partiellement couvert, on aura du soleil. Toutefois à cause de la vallée qui est très profonde, nous ne le verrons pas avant les 0800h.

Il a fallu être patient avant d’observer notre premier et le seul orignal rencontré dans le parc. Les pluies diluviennes des derniers jours ont fait gonfler le débit de la rivière. Le niveau était haut et avait fait disparaître les plantes aquatiques dont se nourrit l’orignal.

Orignal - Moose

Celle-ci, un femelle ne s’est pas gênée pour s’avancer dans le milieu de la rivière et se plonger la tête sous l’eau afin d’y trouver son repas. Son repas terminé, c’est avec aisance qu’elle s’est éloigné en nageant vers la rive où elle a rapidement disparu de notre regard.

Orignal - Moose

Parc Rivière du Moulin

Samedi 10 Août 2012

Journée moche, il a plu, le ciel est couvert et un bon vent accompagne le tout. Ça commence dans ma cour arrière, en jardinant je trouve une araignée qui transportait son œuf, pourquoi pas ne pas l’immortalisé en photo. Je sors l’équipement, puis sur une écorce d’arbre mort que j’installe sur le poteau de la galerie, j’y pose l’araignée le temps d’en faire quelques prises de vue.

Araignée et son oeuf

Maintenant que j’ai l’équipement en main, pourquoi ne pas faire un petit tour dans le parc Rivière du Moulin tout près. Il y apparence de pluie, mais j’aurai au moins fait un premier repérage.

Sur de grandes fleurs jaunes, il y a d’innombrables bourdons, guêpes et abeilles. Le froid les semble les engourdir un peu, ils sont lents et se posent longtemps sur une même fleur, voilà mon sujet.