Faune, Nature et Voyages

vendredi 28 février 2014

Big Eye Mine

Jeudi 27 Février 2014


Castle Dome Peak
Big Eye Mine est considérée comme étant le meilleur voyage pour les paysages dans le désert. Comme il y a 15 jours, c’est avec un groupe de 4X4 et guidé par Dan que nous nous dirigeons vers ce site. Ces randonnées sont organisées pour amasser des fonds pour Saint-John Neumann Catholic Church Building Fund.

Mine Maintenance Shack
Les points d’intérêt sont Cabin interior, Thumb Bute, Mine Maintenance Shack, The Big Eye, Miners Cabin, View from the Mine. Du stationnement de la mine où nous dinons, il faut prévoir une marche de ½ mille sur une vieille route de montagne à la Mine Cabin et une autre de ¼ milles pour la mine. Ils sont situés autour de Castle Dome, montagne que l’on aperçoit de n’importe lequel point de vue de Yuma.

Si la randonnée en valait la peine, c’est un gros oui. Dick notre conducteur a été encore une fois à la hauteur malgré une route très cahoteuse. Nous avons roulé environ 3 hres avec de bonnes difficultés et de nombreux arrêts autant pour les passages difficiles que pour admirer un paysage grandiose ou encore de belles fleurs. Lentement, dans le désert, la nature se réveille. Les cactus sont pour la plupart fleuris avec des couleurs qui se dégagent très bien d’un sol gris et rocailleux.

VOIR DIAPORAMA : Big Eye Mine


La montée vers Miners Cabin situées tout en haut d’une montagne se fait lentement. Au fur et à mesure de la montée le paysage devient de plus en plus grandiose. Les montagnes se découpent avec l’horizon.

La mine, en opération entre les années 1910 et 1915 est encore en état acceptable, conservée par un climat sec et sans neige, oups sans pluie aussi. Chaque débris nous raconte une histoire, une histoire qui n’a pas du être facile. Les entrées de mine témoignent d’un travail manuel ardu. Maintenant nous connaissons un peu mieux l’histoire des chercheurs d’or. Nous pouvons y mettre des images réelles.

mardi 25 février 2014

Martha's Gardens Medjol Date Farm

Mardi 25 Février 2014


Nous avions aujourd’hui rendez-vous avec le guide du Martha’s Gardens Medjol Date Farm. Nous allons apprendre comment on cultive les dates. Immédiatement, je vais vous dire, ne l’essayez pas chez-vous parce qu’il y a une condition essentielle à laquelle vous ne répondrez-pas, la voici : pour réussir la culture des dates vous avez besoin de, tenez-vous bien, 100 jours consécutifs à 100 degré F et sans pluie, toute une condition.

Elle se retrouve facilement dans le désert, toutefois pour croître, le plant a besoin d’eau, donc c’est près du Colorado que nous trouvons cette deuxième condition. Cette eau est pompée de la nappe phréatique qui ici se trouve à 60 pieds. Afin de pourvoir au besoin d’eau sans en gaspiller des tonnes, l’arbre est arrosé à son pied. Le fruit lui même a une peur bleue de l’eau et de l’humidité, s’il pleut et qu’il est en période de mûrissage, immédiatement il fermente et devient inconsommable.

Tout doit se faire à la main et l’arbre pousse de 1 pied par an. Les ouvriers travaillent donc souvent en hauteur. La saison débute par la fertilisation des fleurs qui se fait manuellement à l’aide d’une poire contenant le pollen fertilisant du dattier mâle. La fenêtre est de 5 jours avant que la fleur se referme et ne peut être fertilisée. Une fois fertilisées, les fleurs sont attachées en groupe.

Plus tard elles sont divisées sur chaque côté de l’arbre puis on y place un cercle en son centre, et on enlève un fort pourcentage de petites fleurs pour en laisser qu’environ 14 sur la tige, tout cela afin que le fruit ait de la place pour croître.

En fin de saison, le fruit devient sucré et est attrayant pour les oiseaux et différents insectes. On les protège donc avec un grand sac ajouré. Il y a encore pendant cette période, différentes manipulations avant d’être récoltés.


85 personnes travaillent pendant la grande période sur cette ferme pour vous donner la meilleure date du monde, la Medjol. On peut à la maison l’apprêter de différentes façons mais ici, la recette la plus populaire est le Date Shake.








lundi 24 février 2014

Les Nahuas

Lundi 24 Février 2014


Au retour, nous devons obligatoirement passer par les douanes américaines. Comme nous sommes des milliers à avoir traverser le matin, la ligne d’attente s’étire sur plusieurs pieds. Lentement nous avançons sous un abri qui nous protège du soleil.
Des indigènes font la ligne, insistent pour nous offrir des objets, d’autres simplement quêtent.

Selon une  police de la frontière, ces indigènes seraient des descendants des Nahuas.

Ces indigènes que l’on rencontre très peu dans la ville, sinon pas du tout, se tiennent principalement à la frontière, faisant la ligne d’attente des piétons et des automobilistes en quêtant ou en vendant différents articles.

La Commission National de Développement des Peuples Indigènes du Mexique estime leur nombre à 2 450 000 (Wikipidia) qui constitue un faible pourcentage de la population mexicaine.

Il s’agit d’une population pré-colombienne développée avant l’arrivée des premiers espagnols.  On connaît plus les Mayas ou les Aztèques, mais il y a plusieurs de ces colonies.

VOIR DIAPORAMA:  Nahuas


Ce peuple est surtout un peuple rural, il descend des montagnes et de ces contrées pour quémander un peu de sous en zone urbaine. Il s’y adapte d’ailleurs très peu, s’y développe encore moins si bien qu’il est en constante diminution. C’est un très petit peuple, les plus grands d’entre eux font à peine quatre pieds. Ils ont encore gardé leurs costumes traditionnels.

Los Algodones, Mexique

Lundi 24 Février 2014


Le Mexique est une expérience à vivre, nous avons traversé les lignes sur Los Algonodes, une très petite ville frontalière, en matinée. Nous laissons l’auto dans un stationnement spécialement aménagé et traversons à pied.

Dès la ligne traversée, nous arrivons dans un autre monde, un monde de commerce, un monde de vente forcée, un monde de bas prix. Les dentistes sont la priorité de la ville, tous les américains vivant près de la frontière et plusieurs touristes viennent y faire se rebâtir un sourire, puis viennent en deuxième les pharmacies, les esthéticiens et autres.

Vous vous promenez dans les corridors du trottoir, à travers le linge, les bijoux, les poteries. Vous ne savez jamais quand vous changez de magasin tellement il y a du matériel.  Partout des vendeurs itinérants et locaux vous font des offres, je ne sais pas combien de fois j’ai pu dire non merci.

Si on arrête près d’une étagère et que l’on regarde quelque chose en particulier, le marchandage débute. Quand vient le temps de dîner, il y a beaucoup d’offres, mais on ne veut pas manger partout, tout n’est pas très propre. Pendant le dîner, un massage, pourquoi pas!


VOIR DIAPORAMA:  Los Algodones

Je dois avouer que les Mexicains sont toutefois très gentils, même s’il t’offre toujours quelques produits, c’est leur façon de vivre. On dit non, ils insistent un peu mais finissent par lâcher prise. Ils aiment nous faire la conversation et ont le sourire facile.

Grâce à notre guide Dick, nous avons pu visiter bien des recoins, une journée très agréable.


Pour le retour, il faut faire la ligne, plus d’une heure d’attente, voir autre blog.

dimanche 23 février 2014

Deux évènements

Samedi 22 Février 2014


Deux événements aujourd’hui sont à souligner. Le premier, ce matin en débutant notre randonnée de vélo, nous nous sommes butés à la rue principale fermée sur toute sa longueur. La raison, un parade, les gens de la place avaient organisé une parade afin de souligner un événement dont je connais la base.

VOIR DIAPORAMA : La parade de Foothills

Chacun paradait avec l’un de leurs passe-temps. Beaucoup d’américains sont des nostalgiques. Nous voyons énormément de voitures anciennes ou encore modifiées. D’autres aiment avec un brin de caricature fabriquer des petits modèles d’engins motorisés et fonctionnels, tel ce policier sur sa moto. Un peu comme un clown, il s’amuse avec la foule, ici il fait un five à une petite fille.


En après-midi nous nous sommes dirigés vers Impérial Dam et la petite bourgade de Bard. De là nous nous sommes engagés dans un chemin de gravier afin de se rendre au Potholes Cemetry.

Loin d’être touristique, il s’agit d’un très vieux cimetière indien. Historiquement, en 1852, l’armée américaine signa un traité de paix avec la tribu indienne de Yuma. Des mexicains et quelques américains, ascendants de la région de Potholes, suite à la fermeture de la mine de Potholes, sont restés dans la région afin de chercher dans les débris et dans la Rivière Colorado, l’or qui aurait été oublié.

VOIR DIAPORAMA : Potholes Cemetry

En 1907, Potholes Cemetry est devenu site historique. En 1935, il a été déménagé de son site original qui était à plusieurs centaines de pieds au nord. 151 restes d’humains ont été relocalisés de Potholes Cemetry à celui de St-Thomas Indian Mission Cemetry, aujourd’hui laissé dans un état d’abandon.


 Notre promenade de termine au couché du soleil, dans un petit parc près d’une dam sur le Colarado.