Au retour, nous devons obligatoirement passer par les
douanes américaines. Comme nous sommes des milliers à avoir traverser le matin,
la ligne d’attente s’étire sur plusieurs pieds. Lentement nous avançons sous un
abri qui nous protège du soleil.
Selon une police de
la frontière, ces indigènes seraient des descendants des Nahuas.
Ces indigènes que l’on rencontre très peu dans la ville,
sinon pas du tout, se tiennent principalement à la frontière, faisant la ligne
d’attente des piétons et des automobilistes en quêtant ou en vendant différents
articles.
La Commission National de Développement des Peuples
Indigènes du Mexique estime leur nombre à 2 450 000 (Wikipidia) qui constitue
un faible pourcentage de la population mexicaine.
Il s’agit d’une population pré-colombienne développée avant
l’arrivée des premiers espagnols. On
connaît plus les Mayas ou les Aztèques, mais il y a plusieurs de ces colonies.
Ce peuple est surtout un peuple rural, il descend des
montagnes et de ces contrées pour quémander un peu de sous en zone urbaine. Il
s’y adapte d’ailleurs très peu, s’y développe encore moins si bien qu’il est en
constante diminution. C’est un très petit peuple, les plus grands d’entre eux
font à peine quatre pieds. Ils ont encore gardé leurs costumes traditionnels.