Faune, Nature et Voyages

dimanche 15 janvier 2017

Lake Corpus Christi National Park

Samedi 14 Janvier 2017


Déjà quatre jours que je n’ai pas donné de nouvelles. Nous étions au Lake Corpus Christi National Park. Nous étions en avance sur notre horaire et nous y avons fait un arrêt.

C’est un parc très bien aménagé dont la vocation principale est la pêche avec tout l’équipement pour satisfaire la clientèle la plus difficile, soit descente de bateau, stationnement, un grand quai et un magnifique lac plein de poissons. Tous les amateurs y trouvent leur compte.

Geai vert - Green Jay
Courlis à long bec - Long-billed Curlew
Cardinal rouge - Northern Cardianal
Ce parc n’a pas ignoré les autres aspects. De nombreuses aires de pique-nique avec table et abri, des sites de campings pour tous les goûts avec de très grand espace. La faune y est aussi très présente.
Paruline verdâtre - Orange-crowned Warbler
Cerf de Virginie 
Chaque matin, chaque soir, des dizaines ce Cerfs de Virginie sortent de la forêt pour brouter l’herbe autour. Dans un milieu boisé de parc, un grand site de mangeoire y est aménagé pour faciliter l’observation des oiseaux qui y sont en grand nombre, principalement les granivores : Geai vert, Cardinal rouge, Pic à front doré, Carouge à épaulettes, Quiscale à longue queue, Épervier de Cooper sont les plus fréquents.

La ville de Mathis, la plus proche est à quelques kilomètres du parc. Bien que très petite, il y a les accomodations nécessaires. Petit hic, l’internet, dont nous sommes maintenant très dépendants y est très difficile d’accès d’où le peu de nouvelles.

Quiscale à longue queue
Demain, Mission.

Houston au Lake Corpus Christi National Park

Mercredi 11 Janvier 2017

Houston
Ce matin, beau départ, déjà 25C au thermomètre, on se dirige vers Houston puis la 59 pour Corpus Christi. Puis un trafic jam comme il dise ici. On avance à pas de tortu et même souvent, nous sommes complètement immobilisé. Trente minutes passent ainsi puis sur un panneau électronique on nous annonce un accident majeur en avant. Nous en avons eu pour plus d’une heure avant de circuler à nouveau normalement. Incroyable ce qu’un accident peut amener comme bouchon sur une autoroute où circule un grand nombre d’autos. C’est à six voies de large pendant des kilomètres.
Accident en avant, sur la 539

C’est en milieu d’après-midi que nous pénétrons dans le parc national Lake Corpus Christi. Il y quelques années nous y étions venu mais le lac était vide suite à une longue sécheresse. Maintenant il est plein. Nous avons un site exceptionnel avec vue. Il y fait très chaud.

Nous sommes ici pour quatre jours je vais certainement vous en reparlé.

Nous sommes sur le terrain 48, les deniers. Un champ s’étend devant nous et à notre gauche nous apercevons le lac. Un grand arbre sous lequel nous sommes stationnés nous protège du soleil. Au thermomètre on nous indique 30C. Malheureusement même si nous avons le wifi, il s’avère très difficile d’utilisation. En entrant nous avons vu un Grand Géocoucou. Ça s’annonce bien.

Lake Corpus Christi National Park
 À la bordure des arbres, près de la table à pique-nique, j’ai installé une mangeoire et un perchoir. Ce sera à surveiller.

Lake Corpus Christi

mardi 10 janvier 2017

Nous entrons au Texas

Mardi 10 Janvier 2017

Nous n’avons  pas été pressé ce matin. J’ai eu le temps d’aller faire une petite tournée pour les oiseaux. Je n’ai malheureusement pas revu les parulines. Seul des canards musqués se sont laissés prendre en photo. Ils ont toutes qu’une tête.
La traverse des Bayous en Louisiane

En démarrant le motorisé voilà que les essuies glaces fonctionnent tout seul. Impossible de les arrêter. J’arrête au garage. Le mécano joue avec le contrôle et oups ils s’arrêtent. Je reprend la route et après quelques kilomètres, ils repartent, je patiente tout en jouant avec le contrôle, ils s’arrêtent, ouf, ils n’ont pas fait d’autres essaies.

Bridge city, Texas
Bienvenue Texas
J’arrête, une idée comme cela, au centre d’information du Texas. Il est tôt en après-midi, il faisait très chaud et j’ai voulu me détendre un peu. La réceptionniste m’annonce que nous ferions mieux de faire route par la 73 en passant par Port Arthur et Bridges City, route qui longe de golf. Sur la 10 juste avant Beaumont il y avait un accident majeur qui aurait pu nous retarder considérablement.


Cette route, sans nous retarder outre mesure était magnifique. Nous sommes arrivés à Houston, Texas et comme s’est mon habitude j’ai arrêté faire le plein. La station d’essence choisi avait un air de service relativement petit si bien qu’un fois engagé il m’a été impossible de repartir. Le Youyou en arrière ne passait pas. Deux bons samaritains qui faisaient le plein près de moi sont venus à mon aide afin de libérer le Jeep de sa mauvaise posture. On est chanceux sur toute la ligne. Qui n'a pas voyagé sans avoir une anecdote à raconter?

lundi 9 janvier 2017

Journée de contemplation

Lundi 09 Janvier 2017

Déjà quatre jours que nous étions sur la route. Hier nous sommes arrivés à Picayune, au Mississipi, un camping que nous apprécions bien et le plus au sud que nous allons avant de tourner vers l’Ouest. Nous y prenons une journée de repos pour tout mettre en ordre.
Paruline des pins - Pine Warbler

Il y a de grands pins sur toute sa surface bordée par un étang dans lequel il y a toujours présences de Bernaches du Canada.

Ce matin, avec ma caméra sur l’épaule montée avec la 600mm et le 1,4x c’est vers cet étang que je me dirigeais. La nuit avait été assez fraîche, on a frisé le 0C, ce qui est rare dans cette contrée. C’est probablement la raison qui a amené plusieurs Parulines des pins à chercher les insectes au pied des ces grands pins.

Moucherolle phébi - Estern Phoebe
 J’ai vite oublié les Bernaches du Canada et je m’y suis intéressé. Pleine d’énergie, elles déménageaient vite d’un tronc à l’autre.

Bernache du Canada - Canada Goose
 Il y avait de la vie tout autour, des Merles bleus étaient en chasse accompagné d’un Pioui de l’Est. Les Bernaches étaient au repos.

dimanche 8 janvier 2017

Helena

Dimanche 08 Janvier  2017


Déjà trois jours que nous roulons. Nous avons été très proche de ne pas partir. En se levant jeudi matin, dehors c’était la poudrerie et de forts vents, une dizaine de centimètres de neige était déjà accumulée. On vérifie la météo par heure, on prévoyait du soleil en avant midi.

On retarde un peu, nous terminons le chargement, nous partons. On s’était donné un essai routier jusqu’à l’entrée du parc. À l’abri de la forêt, la visibilité était bonne, la route était sur neige durcie. On continue. À Québec, nous étions au soleil et bitume humide. À Drummondville nous étions sur bitume sec.

Nous avons bénéficié de cette météo le lendemain si bien qu’au troisième soir nous étions à Harrisonburg en Virginie, qui suivait une étape à Albany.


Au petit matin du troisième jour, en se levant, 5 à 10 cm de neige au sol, hier en se couchant nous étions sur la pelouse. Nous ouvrons la télévision au canal Météo. Il nous annonçait la visite de Miss Helena. Elle nous venait de l’Atlantique et s’étendait de tout son long de la Floride à New-York. En ouvrant ses bras, elle couvrait de l’Atlantique au Tennessee. En regardant bien son image, près de ses jambes, tout au Sud, il y avait dégagement, c’était notre destinée d’aujourd’hui. Notre route longeait sa bordure Sud-Ouest, si bien que nous prévoyons être hors de sa portée après deux à trois heures de routes.

Est-ce qu’elle était jolie ? De toute beauté, les collines étaient toutes blanches mais elle n’avait pas que des qualités.

C’est incroyable ce qu’un petit 5 cm de neige pouvait faire dans ces contrées, nous, gens du nord, qui souvent faisons face à des 15 ou 20 cm. En ville, des camionnettes grattent les rues, les autos roulent à peine, les hazards allumés. Sur l’autoroute, les grands moyens sont utilisés. Deux camionnettes bloquent la route, précédées de cinq grattes de large qui répandent des tonnes de sel. La neige devient en slush, les panneaux indicateurs n’indiquent que des crashs, « Crash au 113, voie de gauche fermée » « Crash au 80, voie de droite fermée » et ça continue comme cela. Chaque fois ce sont des camions lourds qui sont impliqués, il n’y a que cela sur la route et ils sont en très grand nombre à circuler. D’autres se sont arrêtés, souvent sur le bord de la route parce que les aires de repos sont à pleine capacité.

Lentement la neige a cessée, on pouvait encore voir la livrée toute blanche qu’avait laissé Helena. Les Appalaches n’ont jamais été si jolies. Dans les collines, les vaches cherchaient leur pitance. Les rivières et les étangs, libre de glace, contrastaient avec le manteau blanc. La route séchait. Derrière, le Jeep aurait bien aimé être devant, là, il doit rêver d’une douche.


Au camping, Helena avait refroidi le site. Les robinets extérieurs souffraient de ce refroidissement subi. C’est à la chaudière qu’on s’est dépanné. Demain on continue notre route, nous déshivernerons une autre fois.