Faune, Nature et Voyages

jeudi 31 juillet 2014

Oiseaux d'Anticosti

Jeudi 31 Juillet 2014

Arlequin plongeur - Harlequin Duck
Je me considère comme privilégié lorsque j’ai la chance d’observer une espèce qui est considéré en voie de disparition et encore plus lorsque je peux l’immortaliser avec une photo. C’est ce qui s’est produit à Pointe-Sud-Ouest de l’Île Anticosti.

Arlequin plongeur - Harlequin Duck
L’Arlequin plongeur ou encore le Canard arlequin fait partie ces espèces principalement dans l’Est de l’Amérique du Nord. À l’échelle mondiale il y a quatre populations dont deux au Canada, celle de l’Ouest et celle de l’Est. C’est celle de l’Est qui est le plus en danger. De 10 000 individus dans le passé, on en compte aujourd’hui moins de 1  000 individus.

Il niche dans les torrents rapides pour par la suite regagner les régions côtières. Il adore les abords des récifs où les lames s’abattent avec violence.

Arlequin plongeur - Harlequin Duck
 À l’orée des forêts d’épinettes noires deux oiseaux ont retenu mon attention. D’abord le Bruant fauve et le second semble très présent c’est le Troglodyte des forêts.

Le premier est un oiseau timide et discret qui préfère les sous-bois denses et humides.  Au Sud il se reproduit aussi bas que le Nouveau-Brunswick. Dans la partie de l’Île où j’étais il était relativement en bon état.

Bruant fauve - Fox Sparrow
 Le second c’est un très petit oiseau qui chante au sommet d’un arbuste, mais aussi caché dans les arbres. Il se nourrit en fouillant le sol de la forêt et le long des cours d’eau en courant comme une souris au sol. Il bouge continuellement. Il vit dans les forêts matures de conifère. Sa population a connu une bonne baisse à cause de l’exploitation forestière, mais maintenant elle semble s’être stabilisée.

Troglodyte des forêts - Winter Wren

Les chevreuils et les hommes

Jeudi 31 Juillet 2014

Il est à la fois chassé et aimé, aller comprendre. Sur l’Île Anticosti, le chevreuil est la principale source de revenu des habitants. Je crois sans me tromper qu’il attire à lui seul la majorité des clients touristiques de la place dont la majorité en période automnale pour la chasse.

En période estival, René Bourque, amène avec lui quelques touristes pour des safaris photos pendant une période de quinze jours. Les autres touristes, souvent pour trekking, ne manque pas non plus d’être en admiration devant cet animal si gracieux.


Dans le village, le chevreuil est comparable à la vache sacrée des Indous. On le laisse errer autour des maisons, souvent on lui donne quelques sucreries. Il vagabonde ici et là à travers les autos et les gens sans se soucier des dangers. Des dangers, il en a peu et c’est sans retenu, qu’en période de canicule il se couche sur le gazon à l’ombre des maisons.


Anticosti et ses chevreuils

Jeudi 31 Juillet 2014

En entendant Ile d’Anticosti, nous pensons immédiatement à chevreuil. Il est difficile de dissocier ce mammifère de cette île.

Animal gracieux, fier, rapide, il sait se camoufler dans les hautes herbes, il sait bondir au dessus des obstacles et disparaître derrière la moindre branche dans le temps de le dire. Il sait aussi se faire aimer, se faire adopter par l’homme. Il est rare que l’on puisse le surprendre, il sait utiliser son ouïe et son odorat pour détecter tout danger.

Introduit par Henri Menier en 1896, ce riche personnage fit venir des terres 220 individus qui se sont adaptés facilement à ce milieu pour aujourd’hui atteindre une population de plus de 200 000 individus et faire de l’Île Anticosti une renommée international attirant de nombreux chasseurs de partout dans la planète.

Cette surpopulation amène toutefois plusieurs inconvénients. On sait déjà que cela a fait disparaître de l’Île la présence des ours que les indiens de la côte venaient chasser. Ce grand nombre de chevreuils a amené aussi un broutage intensif faisant disparaître le Sapin beaumier dont il est si friand.

VOIR DIAPORAMA: Cerf de Virginie 

Cela a obligé la création d’une chaire de recherche (CRSNG) afin d’étudier le comportement de cet animal afin de développer des moyens pour subvenir à ses besoins.



J’ai participé avec des amis, cette dernière semaine à un safari photos dans l’Île organisé par René Bourque, un amant de ce milieu, photographe à ses heures et guide de chasse à l’automne. Fin connaisseur, il a su par ses conseils nous faire découvrir une île merveilleuse. Les prochains articles de ce blog vous feront part de mon expérience. Bonne lecture.

jeudi 17 juillet 2014

Le Canola

Mercredi 16 Février 2014

Le Canola est en fleur. Le Canola est une plante de la famille de Brassicacées. On la cultive pour la production d'huile alimentaire, l'huile de Canola. 

On la connaît par sa couleur jaune et en cette période de l'année elle colore de grande superficie de champs.

Sa fleur produit un nectar abondant et les abeilles en font un miel clair très riche en glucose. Les apiculteurs doivent le retiré rapidement des rayons car il a tendance à cristalliser. On le mélange à d'autres miels plus doux pour la consommation. Il est commercialisé sous l'appellation "miel de printemps". (Wikipidia)


En photo, beaucoup de photographes n'aiment pas le jaune parce qu'il est difficile de le rendre sans qu'il soit sur-exposé. Avec le soleil couchant, je vous présente quelques essais réalisés dans les champs de Saint-Gédéon.






mardi 15 juillet 2014

Le Bruant vespéral

Mardi 15 Juillet 2014

C’est dans la bleuetière de Labrecque que j’ai la première occasion de faire quelques photos.

Un Bruant vespéral qui se faisait entendre à bien daigner nous rendre une petite visite et nous gratifier de son chant, bien perché sur une clôture entourant un grand champ de bleuets.

Bruant vesperal - Vesper Sparrow
Ce bruant préfère la prairie, les prés, les champs bordés de haies, les lisières de zones cultivées et les bords de routes. Dans nos régions, ce sont dans les bleuetières que nous le trouvons le plus souvent parce qu’il aime les espaces arides et sèches avec de la végétation claire et des grands arbres épars qui leur servent de perchoirs pour le chant. (cf : Oiseaux.net)


Il vit pratiquement toujours au sol prenant de fréquent bain de poussière. Les clôtures lui servent souvent de perchoir pour son chant qui se compose d’un couple de note, suivie d’un trille descendante. Son chant est semblable à celui du Bruant chanteur et diffère un peu de celui du Bruant des prés.

jeudi 10 juillet 2014

Les insectes du chemin de fer

Jeudi 10 Juillet 2014

Deux jours qu’il vente à écorner les bœufs, ce soir cela s’est calmé, le soleil qui se couchera bientôt réchauffe l’atmosphère. Nos amis les maringouins sont au travail. Dernièrement, je vous en montré un qui venait de terminer son repas, aujourd’hui, ce dernier attend son repas.

Maringouin
Cette araignée sauteuse est à l’affût, la caméra l’impressionne un peu, mais pas assez pour ne pas lui faire face. Un peu plus, d’un bond elle attaquerait. On connaît les araignées par la toile qu’elles tissent. Celle-ci ne tisse pas toile sinon pour se faire un nid. Elles préfèrent se mettre à l’affût et sauter sur sa proie, d’où son nom d’Araignée sauteuse. Elles possèdent plusieurs pairs d’yeux.

Araignée sauteuse
Ctenuce de Virginie
Quelques papillons butinent encore à cette heure tardive. Ce Ctenuce de Virginie cherche son repas sur une fleur d’Asclépiade non ouverte encore.


Ce couple d’Hespérie des graminées profite des derniers rayons du soleil pour se cajoler. Bientôt la femelle déposera ses œufs qui se modifieront en chenille et le cycle de la vie recommencera.



Hespérie des graminés