En entendant Ile d’Anticosti, nous pensons
immédiatement à chevreuil. Il est difficile de dissocier ce mammifère de cette île.
Animal gracieux, fier, rapide, il sait se
camoufler dans les hautes herbes, il sait bondir au dessus des obstacles et
disparaître derrière la moindre branche dans le temps de le dire. Il sait aussi
se faire aimer, se faire adopter par l’homme. Il est rare que l’on puisse le
surprendre, il sait utiliser son ouïe et son odorat pour détecter tout danger.
Introduit par Henri Menier en 1896, ce riche
personnage fit venir des terres 220 individus qui se sont adaptés facilement à
ce milieu pour aujourd’hui atteindre une population de plus de 200 000
individus et faire de l’Île Anticosti une renommée international attirant de
nombreux chasseurs de partout dans la planète.
Cette surpopulation amène toutefois plusieurs
inconvénients. On sait déjà que cela a fait disparaître de l’Île la présence
des ours que les indiens de la côte venaient chasser. Ce grand nombre de
chevreuils a amené aussi un broutage intensif faisant disparaître le Sapin
beaumier dont il est si friand.
Cela a obligé la création d’une chaire de
recherche (CRSNG) afin d’étudier le comportement de cet animal afin de développer
des moyens pour subvenir à ses besoins.
J’ai participé avec des amis, cette dernière
semaine à un safari photos dans l’Île organisé par René Bourque, un amant de ce
milieu, photographe à ses heures et guide de chasse à l’automne. Fin
connaisseur, il a su par ses conseils nous faire découvrir une île
merveilleuse. Les prochains articles de ce blog vous feront part de mon
expérience. Bonne lecture.