Credit à Hélène Claveau |
Nous sommes partis un lendemain de tempête de
neige. Ma petite sœur est venu nous saluer le temps d’immortaliser le moment.
Le soleil était de la partie mais le parc laisse toujours des traces. Le froid
de la nuit avait créé avec cette neige une bonne couche de glace. Ce même froid
qui le matin avait empêché mon démarreur de bien faire son travail.
Déjà deux jours que nous sommes sur la route
et 1660km de rouler, c’est le temps et la distance que ça prend du Saguenay
vers le Sud pour ne plus avoir de gelée et de neige.
Je dois toutefois vous souligner que j’adore
la neige pour plusieurs raisons. Ici, c’est une peu la désolation. Dites vous
bien que le thermomètre frise souvent les zéros degrés. Le sol est gris
printemps avec les saletés que l’hiver nous apporte, les arbres sont dénudés, la
vie a quitté les lacs et les rivières, tout est morne et tout cela va durer quelques mois. J’aime mieux lorsque c'est blanc. Notre neige ajoute de la gaité, de la
joie et du bonheur. Ici, aucun sport d’hiver, que font-ils ? Je me pose la
question lorsque je regarde les paysages du coin.
Pour ceux qui s’inquiètent de ma grippe que
j’avais au départ, je crois que ces microbes ont une sainte peur de la chaleur
parce qu’à chaque jour je prends de plus en plus de mieux.