Mont Robson |
Lise, Hélène et Daniel |
On a voulu reprendre la route hier mais un
petit bris d’une conduite de diesel nous a obligé à rester une journée de plus
pour en faire la réparation. Ce matin on s’est repris de belle façon. En
matinée la route, même sous la fumée était très belle. De plus en plus les
montagnes se faisaient plus grosses.
Mont Robson n’était plus très loin après le diner,
que quelques kilomètres.
Mont Robson |
Derrière l’entrée du parc, le Mont Robson nous
apparaît grisonnant caché par la fumée des feux de forêt. On s’en approche,
rien de change, il est toujours voilés, même lorsque nous sommes arrêtés à ses
pieds ou presque.
Une courte visite au centre d’information et
nous prenons possession de notre site de camping qui était au choix et premier
arrivé, premier servi, quel excellent système !
Nous avons le temps de faire une courte
randonnée dans le sentier pédestre menant au Mont Robson. Je dis courte parce
que la possibilité est de 21 kilomètres nous menant au pied du glacier situé
sur la face arrière du Mont. Ce site, en en jugé par le nombre de véhicules
dans le stationnement est très populaire. Le Mont Robson s’élève à une altitude
de près 12 000 pieds et possède à l’arrière l’un des plus gros glaciers de la
Colombie Britanique.
Glacier Columbia |
À 07h45 on était sur le piton près à partir.
Nous passons par la vidange des réservoirs et le plein d’eau et nous prenons la
route direction Banff. Daniel et Hélène sont chef de file aujourd’hui.
Rue principale de Banff |
La fumée est très dense si bien que les
montagnes disparaissent. Tel des fantômes on devine leur silhouette. Un peu
triste parce cette fumée efface les paysages de nos yeux et quelques fois nous
irrite la gorge. Nos narines hument le bois carbonisé.
La route, elle, défile sous nos roues. Nous
sommes peu intéressé à arrêter. Cela n’empêche pas le parc de fonctionner à
plein régime. Le trafic est intense, les stationnements sont pleins à craquer,
partout il y a du monde.
Midi on s’arrête dans le stationnement du
Glacier Columbia pour notre collation. Le glacier est lui aussi caché à demi
par la fumée. Des centaines de gens y circulent.
Nous repartons, oups, Daniel se trompe de
sortie. Il m’appelle, continue dit-il ! Je continue, m’arrête, l’attend,
il arrive nous repartons.
Hôtel à Banff |
Nous entrons dans la ville de Banff, la rue
est pleine d’autos, d’autobus, de campeurs, on avance à peine. Daniel, oups,
s’engouffre dans une mauvaise rue, tourne à gauche, tourne à droite, revenons,
retournons, la rue devient ruelle, des branches d’arbres tombent au sol. Cette
ruelle n’a jamais vu un campeur, c’est certain. On reprend la rue, ouf on
trouve la bonne et entrons au camping Village 1.
La soirée est très douce, chaude. Une
promenade à pied au centre ville est de mise. On marche lentement très
lentement. Les trottoirs sont bondés. Ça sent le touriste à plein nez. Pour
nous ça été bien agréable après notre journée.
Les Hoodoos |
Pour le deuxième jour, nous avons été d’abord
visiter les Hoodos, de grands monolithes façonnés par l’érosion dont le temps
n’a pas réussi à détruire. Nous avons continuer notre route afin d’aller
marcher le sentier longeant la rivière et ces magnifiques rapides. Un endroit
très prisé par les touristes. Cela me surprend toujours de voir la quantité de
gens qui viennent voir de tels rapides. Il y a toujours de gros autobus qui s’y
arrêtent alors que chez-nous, souvent elles sont plus majestueuses, nous ne les
regardons même plus.
La Bow River |
Hélène |
Ma visite est arrivée conduit par Richard et
Alexandre. Hélène vient terminer le voyage avec nous. Nous avons fait une belle
jasette avec tout ce beau monde.
Le centre ville nous a attiré encore ce soir.
Il fait tellement beau que c’est bien agréable d’y déambuler.
Pour le premier jour d’Hélène on la guidé
Johnston Canyon. On s’est rendu au premier stationnement et avons pu avoir une
place. Tous les stationnements étaient pleins ou presque.
Johnston Canyon |
Hélène à Johnston Canyon |
Beaucoup de monde sur le sentier, on avance
bien tout en arrêtant souvent autant pour admirer le paysage avec ce ruisseau
qui descend de la montagne en sautant les nombreux obstacle devant lui créant
ainsi des cascades et des chutes aussi belles les unes que les autres.
Passerelle à Johnston Canyon |
Un trottoir de métal, accroché à la paroi
rocheuse nous permet de franchir des sites étroits et accidentés. Enfin après
une bonne montée, on arrive à la première chute important, la chute basse comme
il l’appelle. On avant sur le promontoire, on l’admire quelques instants pour
reprenons le sentier pour voir la chute haute.
Elle nous a demandé plus d’effort, pour peu.
Le promontoire était à pleine capacité de monde, il a fallu attendre plusieurs
minutes en file pour un arrêt de quelques secondes à son extrémité.
File d'attente pour un Selfie à la chute |
Revenu au campeur, Hélène et moi avons reparti
pour explorer d’abord le lac Vermillon.
Lac Vermillon |
Hélène dans sentier lac Vermillon |
Nous avons terminé la soirée avec le souper de
réception officielle de notre visite. Une fondue chevreuil et orignal sous les
grands arbres du parc.
Hier, Hélène et moi avions vu en visitant les
Hoodoos en haut de la montagne Tunnel, des Wapitis dans la rivière Bow tout en
bas. Ce matin, c’est cette direction que nous avons prise via le chemin du
Golf. On s’est d’abord arrêté quelques minutes à la chute, fait quelques images
puis lentement, en voiture, circulé sur la petite route faisant le tour du
terrain de golf.
Wapiti |
Quel beau moment !
L’après midi était une de détente et c’est
dans les sources d’eau chaude et sulfureuse que nous avons passé quelques
temps. Après ce bain chaud, on s’est arrêté au centre ville pour le médicament
à Daniel. Il semble que ça guérit tous les maux.
Lentement on s’est rendu à l’extrémité du lac.
Des alpinistes tentaient d’escalader la paroi rocheuse. Des cavaliers
remontaient la piste. Les montagnes étaient cachées par une épaisse fumée,
triste un peu.
Nous avons rejoint Lise, midi s’approchait.
Sur le chemin du retour, on s’est arrêté pique-niqué à une halte. On a, en
auto, gravit la montagne menant au lac Moraine. Encore plus triste à voir. De
nombreux, nombreux touristes avaient envahi l’endroit, grimpant sur les
monticules de moraines, jouant dans l’eau, d’autres en canot, et avec toute
cette fumée, nous n’avons pas resté longtemps.
Demain
nous reprenons la route.
Daniel, Hélène, Lise & Hélène, lisez bien l'annonce en haut de leurs têtes |
Départ à 08h00 ce matin pour Lac Louise, un
incontournable au point de vue touristique. Pourquoi 08h00, parce que nous
avions l’expérience de Johnson Canyon et que nous avions vu la quantité de
touriste.
Lac Louise |
Touristes à 09h du matin |
On est descendu par la grande route afin de ne
pas perdre de temps et nous avons bien fait. C’est sur le deuxième
stationnement que nous étions et il ne restait déjà plus grande place. C’est
phénoménal la quantité de touristes et de plus il y a tellement de chinois que
l’on se penserait en Chine.
Lac Louise enveloppé par la fumée |
L’air était quasi irrespirable tellement il y
avait de la fumée. Arrivé sur la promenade en face de l’hôtel, nous ne voyons
pas le fond du lac Louise. Le lac, lui était envahi par une quantité de canot
inimaginable donc impensable de faire une photo, mode paysage de cet endroit
idyllique et son lac aux eaux verdâtres. Il faut faire avec, lentement tous les
cinq nous avons fait le sentier pédestre contournant le lac. Lise a retourné au
point de départ après en avoir marché la demie.
Lac Moraine |
Hélène au Lac Morarine |
Nous avons continué jusqu’au centre de ski.
Malheureusement aucun ours dans les pentes. On s’est assis sur la galerie, Lise
avec un café tout chaud. Pour le chemin du retour nous avons passé par Bow
Valley Parkway afin de pourvoir admirer le paysage. On n’a pas appris, la fumée
toujours la fumée.