Kitimat, Prince Rupert
Kitimat
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Giant Spruce |
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Raynald et Lise |
Steward à Kitimat s’est fait dans le temps de
le dire. Un arrêt au ruisseau qui descendait de la montagne était moins
impressionnant qu’à notre arrivée. Probablement que la fraîcheur de la nuit a
diminué la fonte des neiges. Le Bear Glacier était lui aussi beau. Il y avait
un éclairage différent de notre arrivée qui le rendait plus brillant.
Kitimat est une ville industrielle dont la
base est l’usine d’aluminium Rio Tinto. Il y a d’ailleurs plusieurs Québécois
qui y travaillent et c’est l’une des raisons de notre arrêt ici. Le garçon d’un
ami à moi y a été transféré il y a quelques semaines.
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Clarence |
On s’est installé au camping Radley Park, un
camping sans service tenu par la ville. Ça n’a pas tardé avant que Clarence se
joigne à nous. Après le souper il nous a guidé à travers la ville, excité de
nous montrer sa nouvelle maison et son environnement. Nous avons aussi passé à
une boutique de pêche pour se munir de permis pour notre séjour ici.
En journée le lendemain, on s’est rendu sur le
site de Rio Tinto, visité le Spruce Park avec ses arbres géants. Le plus gros
date de 500 ans, son diamètre est de 36 pieds, un monstre comme on dit et est
protégé par la loi. La curiosité de ces arbres c’est qu’ils ne se trouvent qu’a
pas plus de 50 milles de la côte, ceux-ci font exceptions à cette règle. On a
visité ensuite la petite ville de
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Daniel |
En soirée, Clarence nous amène à la pisciculture
où nous taquinons le saumon dans la rivière Kitimat. C’est le
« Chum ». Ils sont par centaines à monter cette rivière. Daniel en
accroche un, mais malheureusement il doit le libérer. Ils sont en fin de vie et
ne sont plus comestible. À regarder et toucher, ils ne sont pas très
ragoutants.
Le lendemain, nous avons pêché le saumon Pink
en face du camping. En après midi, visite de la ville et repêché de nouveau le
soir. Un séjour agréable à Kitimat et en bonne compagnie.
Prince Rupert
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Skeena River |
On quitte pour Prince-Rupert. La route est
très belle, nous suivons la rivière Skeena. La route et le chemin de fer
parcours le même sillon dans la vallée et serpente au gré des falaises. Avec la
pluie il y a quelques bancs de brume très bas qui ajoute de la nostalgie au
paysage. Les arrêts sont rares, les photos de même.
Le lendemain de notre arrivée, le soleil est
revenu. C’est en ville que nous passons l’après-midi à visiter les nombreux
attraits dédiés aux touristes, à déambuler sur le trottoir, visiter les
marinas, les quais. Ça été un après-midi relax et agréable.
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Port de Prince Rupert |
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Helene et Lise à Cow Bay |
Nous sommes le lendemain, dehors ça se
réchauffe, nous partons vers les 11h00 pour Port Edward, une petite bourgade à
une quinzaine de kilomètre de Prince Rupert. Juste avant d’y arriver nous nous
sommes arrêtés dans un petit parc pour pique-niquer. On ne peut visiter un
village côtier sans débuter par le port. Celui-ci bien qu’ayant une très petite
population est très bien pourvu. Sur le quai beaucoup de pêcheurs étaient
affairés à préparer leurs filets pour la pêche. Nous apprenons que demain matin
c’est l’ouverture officielle de la pêche commerciale au saumon, principalement
le Sockeye. Triste que nous partions demain matin, on aurait pu faire quelques
provisions de poissons frais.
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Place le filet sur son rouleau dans le bateau |
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North Pacific Cannery |
On continue notre visite pour s’arrêter au
Musée North Pacific Cannery, une très grosse ancienne usine de cannage de
poissons. Elle est entièrement construite sur pilotis à cause d’un terrain
instable et mou. Une guide, c’était essentiel, nous a détaillé la procédure de
cette cannerie en débutant par l’atelier de mécanique, la fabrication et
l’entretien des filets, la préparation du poisson, le cannage et la livraison.
On a passé ensuite sur le « deck » pour l’arrivage du poisson.
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Saumon dans filet |
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Salle pour la fabrication des filets |
Nous avons fait aussi la visite des
dépendances tel la fabrication des huiles de poissons avec les abats, la
cuisine des employés, le magasin, le bureau de poste, la boucherie. Il y avait
un barbier, un dentiste, les dépendances pour les superviseurs. Une visite très
intéressante.
On vous parle ici d’histoire de 1908. Vous ne pouvez pas vous
imaginer dans quelle condition ces employés travaillaient. On était très loin
du moderniste d’aujourd’hui.
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North Pacific Cannery |
À la fin de la journée, l’usine vendait via
son magasin, des marchandises aux employés qui mettaient les frais sur leur
ardoise et à la fin du mois on soustrayait les sommes dus sur leur paie.
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Dépendance de la North Pacific Cannery |