Faune, Nature et Voyages

dimanche 21 février 2016

La fin du désert

Samedi 20 Février 2016

Nous laissons Yuma direction San Diego. Nous aurons à traverser encore une portion du désert avant de pénétrer dans la grande ville, mais cette fois je vous parle du vrai désert, un désert comme vous l’imaginez avec une touche ici et là de la main de l’homme.

Pourquoi comme vous l’imaginez ? Parce que cette fois ce n’est que du sables, de grande étendue de sables qui ont formé avec le vent d’énormes dunes, terrain de jeu des 4x4 et dune buggy.

L’eau, source de vie comme dirait mon cousin, s’écoule dans un canal créé par l’homme afin de l’acheminer dans des endroits plus propices à la culture. On ne veut pas qu’elle soit absorbée par cette grande éponge.

L’homme ayant besoin d’éclairage a choisi aussi cet endroit inhabité pour y poser ses deux générateurs d’électricité très présent dans cette zone, le soleil et le vent. Pour une première partie dans la grande plaine, des milliers de capteurs solaires captent les rayons du soleil pour la transformer ensuite en énergie. Pour le vent, un grand champ d’éoliennes a été planté près de la montagne où le vent se sert de ce mur pour augmenter sa puissance.

Nous nous engageons ensuite dans une longue montée parmi un amas de roches empilées. Tout en bas, sous le niveau de la mer nous atteignons en peu de temps les quatre milles pieds d’altitude. Tout le long de la montée, on a prévu ce que j’ai baptisé des abreuvoirs à camion afin de prévenir la surchauffe des engins très sollicités lors de  la montée.


Cette montagne, sert de barrière entre la mer et les grandes villes et le désert. Elle empêche ainsi l’humidité de traverser vers ces terres arides qui sont devenus le désert. Nous le quittons un peu avec regret.