Nous laissons Yuma direction San Diego. Nous
aurons à traverser encore une portion du désert avant de pénétrer dans la
grande ville, mais cette fois je vous parle du vrai désert, un désert comme
vous l’imaginez avec une touche ici et là de la main de l’homme.
Pourquoi comme vous l’imaginez ? Parce
que cette fois ce n’est que du sables, de grande étendue de sables qui ont formé
avec le vent d’énormes dunes, terrain de jeu des 4x4 et dune buggy.
L’eau, source de vie comme dirait mon cousin,
s’écoule dans un canal créé par l’homme afin de l’acheminer dans des endroits
plus propices à la culture. On ne veut pas qu’elle soit absorbée par cette
grande éponge.
L’homme ayant besoin d’éclairage a choisi
aussi cet endroit inhabité pour y poser ses deux générateurs d’électricité très
présent dans cette zone, le soleil et le vent. Pour une première partie dans la
grande plaine, des milliers de capteurs solaires captent les rayons du soleil
pour la transformer ensuite en énergie. Pour le vent, un grand champ d’éoliennes
a été planté près de la montagne où le vent se sert de ce mur pour augmenter sa
puissance.
Nous nous engageons ensuite dans une longue
montée parmi un amas de roches empilées. Tout en bas, sous le niveau de la mer
nous atteignons en peu de temps les quatre milles pieds d’altitude. Tout le
long de la montée, on a prévu ce que j’ai baptisé des abreuvoirs à camion afin
de prévenir la surchauffe des engins très sollicités lors de la montée.