Saviez-vous que l’Arizona fournit plus de 90%
de la salade pour les Etats-Unis ? C’est énorme et Gilles se posait bien
des questions. On ne peut manquer de voir ces grands champs de culture mais
nous voulions y voir de plus près. Comment en plein désert pouvons-nous
cultiver autant de salade ?
Pour la culture, il faut du soleil, il faut de
l’eau. Le soleil, sa présence est indéniable et en preuve, il faut savoir qu’il
tombe ici que 12 mm de pluie par an et cela c’est lorsqu’il en tombe. Manquait
alors l’eau mais le Colorado traverse de part en part l’Arizona. Alors les gens
de la place on créé une véritable dédale de canaux d’irrigation, dirigeant
l’eau où il voulait bien l’avoir.
La culture n’était alors qu’une question de
technique qu’ils ont su développer grandement. Au tout début de la plantation,
ils posent des tuyaux dans les champs afin d’arroser les jeunes pousses par
gicleur.
Une fois, plus vielles, on enlève les tuyaux pour se servir de canaux
d’irrigation. On noie alors les petites allées, fournissant l’eau directement à
la racine sans humidifier la plante.
Pour la récolte, le problème de main d’œuvre ne
semble pas faire nuisance. Le Mexique fournit toutes les mains disponibles.
Bien qu’en partie mécanisée, la récolte se fait à la main sous un soleil de
plomb. Les ouvriers, sous un abri, suive un tracteur sans chauffeur et ajusté à
un très petit train. La salade ainsi récoltée est entaillé avec un couteau puis
déposé dans un chariot où d’autres ouvriers les emboites prêtes à la livraison.
Dans votre assiette, après avoir constater le
travail énorme et les efforts fournis par ces hommes, après avoir vu la
quantité d’eau utilisée et nécessaire à sa croissance, vous ne voyez plus la
salade de la même façon.