Le centre ville, avec ses gros buildings,
c’est ce que je trouve le plus froid d’une ville. Ces maisons à étages abritant
la plus part du temps des bureaux cachent la lumière du soleil, cachent la vie.
Au travail, les gens s’y enferment laissant les trottoirs vides que se
rempliront de nouveau sur l’heure du midi pour se redevenir vide ensuite ne laissant
place qu’au ciment.
C’est aussi un mélange, un mélange de couleur,
un mélange de hauteur, un mélange de grandeur, un mélange de grosseur. Quelques
restos, vide la fin de semaine, essaie tant bien que mal d’y ajouter de la
verdure.
On me disait grand bien de la bibliothèque.
Situé en périphérie, elle ressemble à tous ce qui l’entoure. En face, de
l’autre côté de la route, appuyé sur une clôture bordant un terrain vague, des
sans-abris y ont élu domicile contrastant grandement avec l’environnement.
Quelque
part, dans une ruelle transversale, près de ces grands blocs, se dresse la
Petite Italie qui le samedi, attirent de nombreux visiteurs via son marché
extérieur offrant milles et un élément,
autant en nourriture qu’en objet d’art.