Faune, Nature et Voyages

samedi 7 juillet 2018

Alaska 13: DENALI NATIONAL PARK

Denali National Park

Notre transport, les vertes

Hélène et Daniel

On en parle partout, on le voit partout, plein de monde en parle, en y arrivant, il y a plein de visiteur. Impossible d’avoir une place sans réservation et si réservation, prenez vous longtemps d’avance, on parle de plus d’un mois. Ce matin, on y entre en visiteur et non en campeur.

Route sur flanc de montagne
Il y a deux façons de visiter le parc Denali, la première, en autobus et la seconde, en autobus. En fait on a deux choix, l’autobus confortable à gros prix et l’autobus scolaire plus abordable, on a choisit ce dernier. S’offrent ensuite trois choix, le petit tour, le moyen tour et le grand tour. On ne voulait rien manqué, on voulait tout voir, on a choisit le grand tour.
Hélène et Daniel, fin de la route

Le grand tour, nous partons de centre d’interprétation, laissons le bitume pour le gravier, se rendons à un poteau où c’est écrit, « End Of The Road Mile 92,5».

Route dans la toundra
Faites le calcul, aller et retour c’est 185 miles, il faut allouer entre 12 et 13 heures. L’autobus, elle est moderne, semble neuve et est propulsé au propane. Toutefois après quelques kilomètres, on s’aperçoit qu’il y manque deux choses : ils ont oublié d’y mettre une suspension et ils ont oublié de visser la tôle de la carrosserie (HIHIHIHI). J’exagère peut être un peu, mais pas trop.

Parlons du parc, en partant, faut dire que nous avons manqué de chance. Au départ à 08h45, il pleuvait, les nuages étaient très bas, couvrant une bonne partie des montagnes et il a plu ainsi jusqu’à 17h00 pm où le soleil est apparu pendant la dernière portion de notre retour.

Lors de notre inscription on nous avait dit : apportez du linge pour la pluie, apportez du linge pour le froid, mais on ne nous avait pas dit que nous ne débarquerions pas de l’autobus à l’exception des pipis stop au nombre de quatre.
La brume nous empêche de voir le Mont Dénali, juste en face.
En embarquant on nous renseigne sur ce quoi faire si on rencontre un ours ; pas courir, lever les bras en l’air, lui laisser le passage etc… Eh man, we are in the bus. À notre premier pipi stop avant de débarquer le chauffeur nous donnes des conseils si on rencontre un ours : pas courir, lever les bras en l’air… Eh man, they are five bus in the parking and two hundred peoples around. Dans notre journée nous avons vu qu’une femelle avec deux jeunes, très loin. Il faut garder silence dans le bus et pas s’appuyer sur les fenêtres, pas question de sortir. Nous les avons revus au retour un peu plus près. Quelques caribous se sont montrés et une femelle orignal au galop avec un jeune. Sans jumelles, oubliez cela.

Caribou
Les paysages, ils sont à couper le souffle, nous sommes en haute altitude et à cause aussi de notre latitude, nous avons un paysage de toundra. À l’arrêt de Eielson Center, centre conçu pour admirer le mont Denali (McKinley), impossible d’y voir. La brume et la pluie ont gâché tout cela.

La route elle même donne le vertige. Bien qu’elle serpente souvent dans de grandes vallées, elle doit traverser certaines montagnes et elle le fait à même son flanc laissant d’un côté un grand mur et de l’autre un énorme précipice. Tout en bas, une rivière entouré de verdure. On ne parle pas d’arbres à de telle hauteur. Vous essaierez de photographier un paysage à travers une vitre, souvent souillés par la pluie et la boue à une vitesse de 35 milles à l’heure, sans arrêter et sans débarquer, un énorme défi.

Ours brun
Avons-nous aimé notre sortie ? Nous étions content de l’avoir fait. Des amis nous avaient averti, mais arrivé là, on se laisse tenter par l’ambiance. Nous étions content et probablement que la météo ne joue pas en faveur du parc. La réservation, nous l’avions fait, la météo, elle, ne se réserve pas. Le refaire, mais pas cette année, je m’arrêterais au Eielson Center et j’attendrais une météo favorable pour voir le Mont Denali.

Parlant de ce mont, saviez-vous qu’à cette date il y a 1115 personnes qui se sont inscrits pour le monter, 492 ont abandonné et il y a encore 125 personnes sur le terrain.  Le parc offre de nombreuses possibilités de trekking, la plus part avec permis sur des sentiers balisés et quelques en back country avec permis spécial. Nous avons rencontrés plusieurs jeunes avec sac à dos, tenter l’expérience. C’est un beau parc, malgré plusieurs inconvénients, il faut le voir.
Lise, Daniel et Hélène sur une terrasse à Nenana Canyon

Nous sommes le lendemain, fin d’avant-midi, nous nous dirigeons vers Nenana Cayon, dépassé un peu l’entrée du parc Denali, d’où nous sommes.

Nenana Canyon
Hôtel, Nenana Canyon
Ce petit coin très touristique possède une ambiance rare. Petit village alpin, avec boutique et hôtel, peu ou pas d’habitation, je me demande d’ailleurs où ils demeurent. Sur la route, des campeurs, des autobus, des autos sont stationnés. Tout le monde est à pied et déambule ici et là. On vous offre plein d’aventures, randonné en quatre roues, en Jeep, descente de rivière en rafting, en kayak, trekking, avion, hélicoptère.

Sur la terrasse d’un resto, on déguste notre diner face à de grandes montagnes avec un soleil magnifique et tous ces gens qui lentement, comme nous, admirent le tout.
Boutiques plus anciennes

Comme eux, nous laissons notre place et allons admirer les œuvres vendus dans ces petites boutiques, quelques unes très anciennes, d’autres plus neuves. Il y a même une galerie d’un photographe d’Alaska dont les photos font mourir d’envie.

Notre séjour ici se termine, demain on sera sur la route. On dit que le saumon commence à arriver.