Faune, Nature et Voyages

mardi 24 juillet 2018

Alaska 18: SOLDOTNA - KENA¨

Soldotna - Kenaï


Qu’aurais-je à dire de Soldotna sinon de parler pêche. La ville est traversée par la rivière Kenaï, l’une des rivières les plus prisées pour la pêche au saumon. Des trottoirs bien aménagés sur le bord de la rive permettent aux pêcheurs d’avoir un meilleur accès à la rivière. Chaque maison sur la rive loue soit des cabanons et soit un petit place pour des campeurs. Ici on ne pense qu’à une chose, pêche aux saumons.

Vers Seward
Pour le village voisin, Kenaï, je viens de vous en parler, c’est aussi le saumon, mais une autre façon de le capturer.

On laisse la place, le ciel est bleu. Hier nous avons réglé la facture avec la propriétaire. Ayant peu de route à faire, soit environ 140 km, ce n’est que vers 09h00 que nous laissons la place au détriment des nombreux bouviers des Flandres qui se font entendre. En ville, nous arrêtons au Fred Myers, une grosse chaîne de magasin, qui offre de camper sur son stationnement et offre même la vidange et l’eau potable. C’est la raison principale de notre arrêt ce matin. Il y a tellement de monde qu’il faut faire la file. Vidanger, emplir d’eau, faire le plein d’essence, au total, 01h30 s’est écoulée.
Camping municipal Seward

Nous prenons la route, il fait beau. Le paysage, toujours le même et toujours aussi beau. Arrivé à Cooper Landing, un trafic jam, c’est notre premier, chanceux, après 30 minutes ça reprend, un camion de transport était renversé dans le fossé et il se préparait à le sortir. Ouf, nous l’avons échappé belle. Un peu plus loin on s’est arrêté dans un « view » pour le diner.
Enregistrement du camping

Vers Seward, nous traversons Moose Pass, puis après une bonne descente nous voyons de nouveau la mer. Tout en haut, la température était de 23C, elle a chuté de 10 degré malgré le soleil qui persistait. Un bon vent arrivait de la mer.

Un arrêt au Centre d’Information, sème l’inquiétude et on se dépêche de se rendre au Camping Municipal qui malgré ses nombreuses places affichait plein et c’est le premier arrivé, le premier servi. On se trouve deux places pas trop loin l’un de l’autre, sans service mais vue sur la mer. C’est magnifique.

On s’est levé avec de la brume, on annonce du soleil. On flâne un peu en matinée tout en admirant le paysage et les nombreux bateaux d’excursions qui prennent la mer. Cette nuit, un gros bateau de croisière s’est mis à quai. Il va y avoir du monde au village aujourd’hui. Ce village qui a une population de 2 400 habitants fait plus que doubler en saison touristique.

Panorama vu de mon motorisé


Avec Daniel on vérifie la génératrice et on abandonne. On verra une autre fois. En le démarrant, rien n’y fait et beaucoup de gaz s’en échappe.

Go, allons au glacier Exit dans le parc national à l’entrée de la ville. En voiture, pas trop long qu’on y arrive. Déjà en montant, nous suivons la rivière qui s’en découle et à certain détour nous l’apercevons au loin, lumineux sous une épaisse couche de brume qui lui couvre le sommet.

Arrivé au stationnement on nous offre de partir avec un ranger et un groupe mais nous déclinons l’offre et nous nous engageons dans le sentier de 1 mille aller et retour qui nous mène à un « overlook » où nous pourrons le voir.

Lise, Daniel et Hélène
Hélène et Daniel au repos sur le sentier
De là on laisse Lise sur place qui prendra lentement le chemin du retour et nous continuons notre randonnée. Nous abandonnons le plat. Plusieurs touristes sont sur la même route que nous dont quelques uns qui peinent à gravir cette pente qui nous y mènent. À des distances données, nous croisons des dates qui nous indiquent la présence de ce glacier pendant cette année là. Je peux sans me tromper que dans une dizaine d’année, les glaciers n’existeront plus. À la vitesse qu’il fonde, on dit ici un pied par année, il n’y aura plus que de la roche.
Le glacier Exit
Board wald de Seward
Après le diner, chacun à notre motorisé, c’est à pied que nous nous dirigeons vers la ville. Un boardwalk qui passe devant le camping nous amène vers le port où comme partout ailleurs de nombreuses boutiques offrent tous les forfaits possibles : pêche, kayak, randonnée, observation des baleines, des glaciers, des oiseaux, de tout. Je comprends très bien pourquoi chaque matin, des centaines de petits bateaux prennent la mer pour en revenir le soir, d’autant plus que le port est visité chaque semaine par d’immenses bateaux de croisières.
Marina de Seward
 Une journée bien remplie qui a certainement fait travaillé plusieurs muscles dans nos jambes.

Arrivé de croisièristes
Participant du marathon
Je me lève à 06h00, dehors plein de gens sont sur le bord de l’eau, au loin je vois de nombreux nageurs suivis par des kayaks. Lise et moi sortons et allons les voir arriver. C’est un extrême marathon, une fois au sol, frigorifié, ils se dirigent vers le parc à vélo où sous une couverture, ils se changent et se réchauffent pour enfourcher le vélo. Devant eux une centaine de kilomètre à faire encore.
Paysage matinal
De retour, on s’est fait un bon déjeuner, œufs, fromages, jambons, café. Les montagnes sont cachées par un énorme banc de brume. Le soleil ne ménage pas ses efforts pour le transpercer. La génératrice recharge nos appareils, elle tourne rondement.
Loutre de mer

Le soleil est de la partie avec un bon vent qui nous arrive du large et nous oblige à avoir un coupe-vent. Comme hier nous prenons à pied la direction du village et de son port juste pour flâner. Nous nous arrêtons souvent tout en profitant des paysages qui nous entourent. On s’arrête à un quai et regardons les pêcheurs arranger leurs prises de la journée, des King Salmon et du Flétan. Dans le port au loin, trois loutres semblaient dormir à l’abri des flots. Au retour, on s’arrête à une crèmerie pour soigner le bras de Daniel. Il nous dit que le froid lui enlève la douleur. HIHIHI.

s
Hélène, Daniel et Lise
Revenu au campeur, en voiture je retourne au port avec mon appareil pour essayer de photographier les loutres de mer. Surprise, sur le quai un groupe de personnes les regardent tout près. Elles sommeillent et s’amusent devant eux. Je me couche au sol et profite de l’occasion. Je trouve cela trop beau. Rapidement je retourne à la voiture et va chercher mes amis. Ils en profitent eux aussi pendant quelques minutes le temps qu’un bateau accoste au quai et les fassent fuir.

Ce soir, c’est un menu spécial, une fondue au saumon et au flétan. On s’est installé dehors entre deux campeurs bien à l’abri du vent et avons dégusté cet excellent repas.