Faune, Nature et Voyages

lundi 16 juillet 2018

Alaska 16: LA PÊCHE

La pêche


Je vous avais dit, le premier voyage a été cancellé et nous avons du prendre une deuxième réservation cette fois en combo, le flétan et le saumon.
Le Sundy

Daniel était bien excité et avait bien hâte à cette sortie, il s’en promettait et moi j’espérait bien avoir du poissons frais dans mon assiette.

Cinq heures du matin, le cadran sonne, pourquoi le poisson doit-il mordre si tôt. Rôtis et café sont vite pris, Daniel est devant et prêt. Sur le quai, nous sommes les premiers, le départ est à 06h00. Les autres clients arrivent, nous sommes une quinzaine. Le capitaine se présente, nous invite à bord.

Brouillard, droit devant
Petites îles dans le brouillard
Matelot monte les lignes
C’est un gros bateau de pêche converti pour le charter, le Sundy. Le capitaine un jeune est assisté de sa sœur et d’un autre jeune. Réunis à l’arrière, il nous fait ses recommandations, on prend chacun nos places, quelques uns à l’intérieur, d’autres à l’extérieur. Le moteur ronronne, de la fumée s’en échappe et laisse une petite trace dans le sillage du bateau. Pour ceux à l’extérieur, pas question de s’exposer. On reste à l’abri, l’air froid de la mer nous interdit de s’exposer sur le pont arrière.

Les hameçons
Devant une légère brume nous cache la destination, nous en avons pour 02h30 avant d’être arrivé sur les lieux. On suit la rive à quelques kilomètres, passons dans à travers de petites îles. Je visite le capitaine juché sur son haut banc. Le radar est ouvert et ballait le champ devant lui, un cellulaire dans la main du capitaine lui montre une carte météo. On annonce de bon vent dans certains secteurs, il choisi sa route et son emplacement afin de les éviter. En traversant une pointe, on rencontre la marée, un bon clappotti brasse le bateau, l’eau emporté par la brise atteint le pont. C’est passé, le calme revient.
Préparation des appâts

Nous sommes rendus sur le site de pêche. Le capitaine a choisi de nous faire débuter par le saumon. En montant les deux matelots ont travailler à monter les cannes à pêche et à préparer les appâts. Le moteur s’arrête, tout le monde se choisit une place et sur l’ordre du capitaine on jette les lignes à l’eau. Sur le pont, il crie, 40 pieds. Son radar lui indique la profondeur du banc de saumons. Le bateau, lui, ouf, il tangue, une fois d’un côté, revient à lui et tangue de nouveau sur l’autre côté. Une énorme houle venu du large provoque ce houli, Tiens je vois un déjeuner flotter.

Le capitaine continue sa surveillance, il crie Rock Fish, le banc de saumon est passé, il voit au fond cet autre espèce qui préfère les profondeurs, on doit descendre les lignes tout au fond. Il crie de nouveau, c’est terminé. Plus rien sur son radar. Il déménage, arrête de nouveau et la manœuvre recommence. Les coffres attitrés à chaque groupe s’emplissent de saumon et de roch fish. Sur le bord du bateau, les invités jiguent sans arrêt, un poisson au bout de ligne, on tourne le tourniquet, le poisson monte, on crie Fish In, un matelot avec un filet monté sur un grand manche cueille notre saumon. On lui indique le numéro de notre boite. Après avoir déménagé quatre à cinq fois, les coffres sont à demi pleins.

Flétans et saumons

Le capitaine vient à l’arrière et nous annonce : Il est midi, on entre les lignes, prenez un lunch nous changeons de secteurs, 45 minutes de navigation puis ce sera la pêche au flétan.

À l'arrière, matelot préparant le café

Café chaud et sandwichs remet les invités en forme. Nous voici au flétan. Le capitaine nous indique la façon de faire. Au bout de nos lignes un poids de quatre livres sert de lest. Un ou deux harengs coupés en deux percés par deux gros hameçons. On doit déposer le tout au fond attendre quelques secondes et remonter le tout. Ou encore s’il l’on sent que notre lest traîne dans le fond, c’est parce que le flétan mange notre appât. On doit alors mouliner immédiatement le plus rapidement possible pour garder une tension sinon le poisson crache notre appât et on le perd. Pas évident à ressentir.

Filette le flétan
Nos avant bras chauffe, un petit douleur apparaît, malgré la fraîcheur notre corps réchauffe, notre souffle diminue, le plomb arrive à la surface et suivi par un gros flétan, on crie : fish in, un matelot avec une longue gaffe le transperce et le monte à bord. C’est notre premier flétan. Il le mesure et il dépasse la grandeur minimum. On le garde et il nous dit, mon le prochain il doit être en bas de cette mesure. C’est que notre permis nous donne accès à une grosse prise et à une petite prise.
Le Capitaine dans sa cabinre
Nos escortes
Plusieurs en sorte un second, cette fois, pas de gaffe, un matelot le décroche, le mesure, trop gros, il est remis à l’eau devant un client ébahi de perdre une belle capture. Le manège continue. C’est terminé. On entre tout et on se dirige vers Homer. Les deux matelots commencent alors à fileter le poisson. Le bateau arrête le capitaine s’informe de ceux qui n’ont pas leurs deux autres flétans. Nous sommes quatre, vous avez encore une dernière chance aller à babord il y quatre lignes à l’eau. Cette fois ils nous aident à le ferrer, on le remonte. Chacun à son cotas. On repart.
L'entrée au port de Homer

Il est 17h00 à notre arrivée, Daniel n’a pas repris ses couleurs, il est encore vert. Lise et Hélène on dégustée leur diner à la crêperie de la vielle ville. Ce soir nous mangeons du flétan frais, très frais. Daniel reste étendu dans son lit. Il cherche ses couleurs.

Repas du soir: Flétan