La pêche
Je vous avais dit, le premier voyage a été
cancellé et nous avons du prendre une deuxième réservation cette fois en combo,
le flétan et le saumon.
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Le Sundy |
Daniel était bien excité et avait bien hâte à
cette sortie, il s’en promettait et moi j’espérait bien avoir du poissons frais
dans mon assiette.
Cinq heures du matin, le cadran sonne,
pourquoi le poisson doit-il mordre si tôt. Rôtis et café sont vite pris, Daniel
est devant et prêt. Sur le quai, nous sommes les premiers, le départ est à
06h00. Les autres clients arrivent, nous sommes une quinzaine. Le capitaine se
présente, nous invite à bord.
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Brouillard, droit devant |
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Petites îles dans le brouillard |
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Matelot monte les lignes |
C’est un gros bateau de pêche converti pour le
charter, le Sundy. Le capitaine un jeune est assisté de sa sœur et d’un autre jeune.
Réunis à l’arrière, il nous fait ses recommandations, on prend chacun nos
places, quelques uns à l’intérieur, d’autres à l’extérieur. Le moteur ronronne,
de la fumée s’en échappe et laisse une petite trace dans le sillage du bateau.
Pour ceux à l’extérieur, pas question de s’exposer. On reste à l’abri, l’air
froid de la mer nous interdit de s’exposer sur le pont arrière.
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Les hameçons |
Devant une légère brume nous cache la
destination, nous en avons pour 02h30 avant d’être arrivé sur les lieux. On
suit la rive à quelques kilomètres, passons dans à travers de petites îles. Je
visite le capitaine juché sur son haut banc. Le radar est ouvert et ballait le
champ devant lui, un cellulaire dans la main du capitaine lui montre une carte
météo. On annonce de bon vent dans certains secteurs, il choisi sa route et son
emplacement afin de les éviter. En traversant une pointe, on rencontre la
marée, un bon clappotti brasse le bateau, l’eau emporté par la brise atteint le
pont. C’est passé, le calme revient.
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Préparation des appâts |
Nous sommes rendus sur le site de pêche. Le
capitaine a choisi de nous faire débuter par le saumon. En montant les deux
matelots ont travailler à monter les cannes à pêche et à préparer les appâts.
Le moteur s’arrête, tout le monde se choisit une place et sur l’ordre du
capitaine on jette les lignes à l’eau. Sur le pont, il crie, 40 pieds. Son
radar lui indique la profondeur du banc de saumons. Le bateau, lui, ouf, il
tangue, une fois d’un côté, revient à lui et tangue de nouveau sur l’autre
côté. Une énorme houle venu du large provoque ce houli, Tiens je vois un
déjeuner flotter.
Le capitaine continue sa surveillance, il crie
Rock Fish, le banc de saumon est passé, il voit au fond cet autre espèce qui
préfère les profondeurs, on doit descendre les lignes tout au fond. Il crie de
nouveau, c’est terminé. Plus rien sur son radar. Il déménage, arrête de nouveau
et la manœuvre recommence. Les coffres attitrés à chaque groupe s’emplissent de
saumon et de roch fish. Sur le bord du bateau, les invités jiguent sans arrêt,
un poisson au bout de ligne, on tourne le tourniquet, le poisson monte, on crie
Fish In, un matelot avec un filet monté sur un grand manche cueille notre
saumon. On lui indique le numéro de notre boite. Après avoir déménagé quatre à
cinq fois, les coffres sont à demi pleins.
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Flétans et saumons |
Le capitaine vient à l’arrière et nous
annonce : Il est midi, on entre les lignes, prenez un lunch nous changeons
de secteurs, 45 minutes de navigation puis ce sera la pêche au flétan.
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À l'arrière, matelot préparant le café |
Café chaud et sandwichs remet les invités en
forme. Nous voici au flétan. Le capitaine nous indique la façon de faire. Au
bout de nos lignes un poids de quatre livres sert de lest. Un ou deux harengs
coupés en deux percés par deux gros hameçons. On doit déposer le tout au fond
attendre quelques secondes et remonter le tout. Ou encore s’il l’on sent que
notre lest traîne dans le fond, c’est parce que le flétan mange notre appât. On
doit alors mouliner immédiatement le plus rapidement possible pour garder une
tension sinon le poisson crache notre appât et on le perd. Pas évident à
ressentir.
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Filette le flétan |
Nos avant bras chauffe, un petit douleur
apparaît, malgré la fraîcheur notre corps réchauffe, notre souffle diminue, le
plomb arrive à la surface et suivi par un gros flétan, on crie : fish in,
un matelot avec une longue gaffe le transperce et le monte à bord. C’est notre
premier flétan. Il le mesure et il dépasse la grandeur minimum. On le garde et
il nous dit, mon le prochain il doit être en bas de cette mesure. C’est que
notre permis nous donne accès à une grosse prise et à une petite prise.
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Le Capitaine dans sa cabinre |
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Nos escortes |
Plusieurs en sorte un second, cette fois, pas
de gaffe, un matelot le décroche, le mesure, trop gros, il est remis à l’eau
devant un client ébahi de perdre une belle capture. Le manège continue. C’est
terminé. On entre tout et on se dirige vers Homer. Les deux matelots commencent
alors à fileter le poisson. Le bateau arrête le capitaine s’informe de ceux qui
n’ont pas leurs deux autres flétans. Nous sommes quatre, vous avez encore une
dernière chance aller à babord il y quatre lignes à l’eau. Cette fois ils nous
aident à le ferrer, on le remonte. Chacun à son cotas. On repart.
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L'entrée au port de Homer |
Il est 17h00 à notre arrivée, Daniel n’a pas
repris ses couleurs, il est encore vert. Lise et Hélène on dégustée leur diner
à la crêperie de la vielle ville. Ce soir nous mangeons du flétan frais, très
frais. Daniel reste étendu dans son lit. Il cherche ses couleurs.
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Repas du soir: Flétan |