DAWSON CITY
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Entrée Dawson City |
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Amas de résidu |
En entrant, il y a une chose qui nous frappe
immédiatement. Nous n’avons pas encore vu une maison que déjà nous savons que
pas une roche n’a pas été retournée afin de savoir s’il n’y avait pas de l’or
dessous. Sur le bord de route, d’énorme tas de mort terrain sont amoncelé. Des
roches, des roches et des roches provenant du sous-sol de la place. Les flancs
de montagne sont aussi très endommagés par ces recherches incessantes de l’or.
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Rue de Dawson Cityu |
La ville, quelle ville ! Tous les
bâtiments sont les témoins de l’histoire. Depuis les années 1900, rien n’a
changé, rien de rénové, tout est intact, même les rues sont encore en gravier,
les trottoirs en bois. Pas de plan d’urbaniste, tout est pèle mêle. Un église
ici, un autre là, un hôtel ici un autre là, un commerce ici un autre là. Plusieurs
bâtiments sont abandonnés, d’autres habités mais on se demande comment c’est
possible.
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Maison abandonné, Dawson City |
Il y a une ambiance du tonnerre, des gens qui
déambulent dans les rues, des voitures de toutes sortes, des aventuriers en
moto.
On se stationne devant le Sourdough Restaurant
Joe’S, un restaurant réputé pour ses fish and chip. Saumon sokkey, flétan,
mourue, sont au menu. C’est sur la terrastre que nous dégustons tout cela.
Nous avons ensuite déambulé sur les trottoirs
de bois tout en s’imaginant les histoires anciennes que ces maisons nous
racontaient.
En voiture, nous montons au sommet de la
montagne donnant une vue panoramique sur la ville et les méandres de la rivière
qui se fraie un chemin parmi ces montagnes. La vue y est plus que superbe mais
monter cette pente abrupte à pied comme la préposée à l’information nous avait
dit, c’est pas pour nous. Le sommet est à 880 mètres avec un dénivelé à faire
peur.
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Dawson City |
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Daniel, Hélène, Lise au sommet de la ville |
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Downtown Hotel: la légende du gros orteil |
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Le pianiste |
Il est 08h30, même si la hauteur du soleil
nous indique trois heures de l’après-midi. Le son d’un piano nous attire au bar
de l’hôtel le Downtown Hotel. Sur un vieux, très vieux piano jouait à s’user
les doigts. Le pianiste, selon ce que raconte les gens de la place est un Bush
Man. Il vit dans une petite cabane dans la foret depuis l’incendie de sa
maison. D’épaisse lunette pende sur son nez, mais sa musique est contagieuse,
sa bonne humeur et son entrain font « swingner la baccaise » comme on
dit. Notre bière un Yukon Gold est délicieuse mais mieux encore, il fallait
gouter au Whisky, un Whisky spécial. Laissez-moi vous raconter.
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Le Capitaine signant le certificat |
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Le gros orteil |
Il y plusieurs années, un chercheur d’or en
traversant les montagnes à pied s’était gelé les pieds et avait perdu un
orteil. Il l’a conservé avec lui comme promesse s’il arrivait en ville il
boirait un bon whisky. C’est ce qu’il fit tout en mettant son orteil dans le
verre. Depuis ce temps la tradition continue. Est-ce la même orteil ?
D’autres histoires racontent qu’un Allemand par mégarde avait avalé la dite
orteil afin de compenser cette perte, il fit don de son propre orteil à sa
mort. Cet orteil aurait aussi été volé par un Québécois et aurait été remis
après quelques mois.
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Un whisky |
Dans ce bar, le capitaine, c’est ainsi qu’on
l’appelle, gère cet orteil. Pour ceux qui veulent obtenir le certificat
prouvant qu’ils ont goûté à ce whisky, doivent d’abord s’enregistrer, boire ce
verre et l’orteil doit toucher aux lèvres. S’il le suce, s’il ouvre les lèvres,
$2800,00 d’amende. Oh là là. Depuis, au delà 69,000 personnes ont bu ce whisky
et je suis l’un d’eux. Mes copains ont passé leur tour mais se sont bien moqués
de ma performance.
C’est joyeux que nous sommes retournés à nos
maisons sur roue.
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Cables qui dirige la drague |
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Manettes de contrôle |
Une « dredge » en français, une
drague, vous connaissez, c’est un énorme extracteur de roche, flottant qui
servait à passer sur tamis la terre récoltée afin d’en extraire l’or et de
rejeter le rebus. C’est le long du ruisseau Bonanza que fut découvert les plus
grosses quantités d’or du Klondike et c’est d’ailleurs ce qui a engendré la rué
vers l’or.
Notre guide, un Québecois, lors de notre
visite nous a expliqué tout le fonctionnement cette immense machine flottante.
Cinq hommes y travaillaient, elle avançait d’un pied par jour grugeant le sol
dans le lit du ruisseau et de chaque côté. Se créant un bassin dans lequel elle
flottait et lavant la pierre pour en extraire l’or pour ensuite déposer le
rebus derrière elle.
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Pépite d'or |
Inimaginable ce que ces chercheurs ont pu
accomplir avec les moyens du temps, je vous parle ici des années 1900 et la
visite de cette drague nous le prouve très bien. L’environnement, il ne connaissait
pas. Tout a été remué et remué à plusieurs reprises. Et aujourd’hui encore les
chercheurs d’or continue à remuer les ruisseaux et les anciens lits de rivière
mais avec des moyens plus modernes.
Il faut
se demander pourquoi cette poussière jaune vaut plus qu’une poussière noire ou
une poussière grise !