Nous sommes partis le premier Juin, ça été
bien agréable de traverser la Réserve Faunique des Laurentides en ne pensant
pas au mauvaise condition hivernale que nous rencontrons habituellement.
Nord de l'Ontario |
Nous sommes à temps pour notre rendez-vous
avec nos amis et compagnons de voyage, Daniel et Hélène. En soirée c’est Pierre
et Hélène qui nous reçoivent avant le départ officiel.
Go, go, nous sommes sur la route, première
section, l’Ontario. Nous passons nord, débutons par du feuillus, suit ensuite
le résineux, d’un vert égal, entassé, pas très gros, opaque, que du résineux
pendant quasi trois jours. Chanceux ce résineux est souvent entrecoupé de lacs
aux eaux limpides, de toutes formes dans lesquels se miroitent le résineux.
Lac Hélène |
Lentement ça redevient feuillu, puis tout
disparaît, l’herbe remplace les arbres, nous sommes dans les grandes prairies.
Les côtes ont disparu, la route est devenue droite, très droite. Le moteur
ronronne toujours égal, le bitume passe régulier sous le motorisé. Les petites
villes, on les remarque à peine, seule les grosses retiennent notre attention
parce que l’on s’y arrête : Val d’Or, Hearst, Thunderbay, Winnipeg,
Regina.
Seul les petits étangs à gauche et à droite
habités par les canards coupent la monotonie de la route. Quatre jours passent
ainsi, un gros panneau nous renseigne que nous passons le centre de Canada.
Déjà la demie de la distance de fait, pourtant en avant il en reste encore
beaucoup.
Marché publique: parc The Forks |
Ce centre il est juste avant Winnipeg. On s’y
arrête, pas une journée mais deux jours, nous en prenons une de repos.
Nous en profitons, en matinée, Daniel et moi
visitons un parc, Oak Hammock Marsh. Les Carouges à tête jaune, vedettes de la
place, sont très occupés à nourrir leurs rejetons. Je clique et clique encore,
ils sont tellement beaux.
Daniel, Hélène, Lise |
Pont pédestre sur la Rivière Rouge |
Les prairies |
Cette journée a rechargé les batteries et déjà
le bitume file sous les roues. La plaine se continue, la route ne change pas,
le ciel, lui, oui. Il jette mille lumières, il rend l’horizon coloré, surtout
que de grosses cellules nuageuses nous évitent laissant le soleil réchauffé la
cabine.