THE TOP OF THE WORLD
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Embarquement |
Encore une belle journée, aujourd’hui on
déménage. Nous traversons la ville de Dawson et logeons la rivière Yukon pour
prendre la file afin d’embarquer sur le petit traversier qui nous amènera sur
l’autre rive. Nous entamons la traversé des montagnes via la route The Top of
the World.
Cela se passe bien au départ, aucune attente
au quai d’embarquement sinon que l’on ne pouvait pas traverser tous les deux en
même temps. Daniel m’a attendu de l’autre côté.
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Au dessus de tout |
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Route du Top Of The World |
Dès que nous sommes sur l’autre rive, ça
monte, ça monte, nous sommes sur le bitume. 500 mètres, mille mètres, puis ça
se stabilise. Dans nos miroirs, Dawson, tout en bas que l’on aperçoit. La
surface de la route devient gravier, un gravier tapé dur, ça roule bien. Cette
route se tient tout en haut des sommets, passant tantôt à gauche, tantôt à
droite des pics arrondis. Le précipice est lui aussi tantôt à gauche tantôt à
droite. Il descend profond, lorsqu’il est du côté de Lise, elle se penche vers
moi et regarde droit devant. Les montagnes prennent une autre dimension. Nous
ne les regardons plus en levant la tête. Elles sont maintenant à notre hauteur.
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Route du Top Of The World |
En regardant droit devant, nos voyons souvent
la route qui au loin serpente sur le flanc des ces montagnes. Magnifique,
lorsque l’on regarde au loin les têtes profilées de ces grosses masses de rock,
magnifique lorsque l’on regarde de près, ces têtes arrondies, dénudés d’arbres
dont le sol lors de notre passage était inondé de petites fleurs blanches. Ce
tapis couvert de lichen nous a invité à y marcher. On a bien cherché à voir le
Lagopède des rochers sans le trouver.
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Daniel, Hélène, Lise |
Le plus haut sommet, juste avant la frontière.
Tel de grands alpinistes, nous avons été prendre une photo au plus haut point.
Mis à part la photo, il fallait s’y rendre, rare que nous ayons la chance
d’admirer un tel paysage sur 360 degré.
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Route du Top Of The World |
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Arrêt pour le diner |
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Entrée de Chicken |
Mais chaque chose a un prix, vous savez
lorsque vous descendez une pente en vélo, on le fait avec plaisir, sans effort
mais pour cela il faut la monter la côte. Ici, c’est le contraire, on payé par
la descente. Une fois le poste de frontière passé, nous entrons en Alaska et il
nous enlève une heure, nous faisons bien heureux une dizaine de kilomètre sur
bitume par la suite, la route devient en gravier, un gravier poussiéreux, une
route tortueuse, des descentes longues et à haut pourcentage, route étroite à
fermer nos miroirs lors de rencontre, épaulement très mou, planche à laver,
nous avions de tout et c’est interminable.
Chicken, un petit hameau perdu, mais là se
termine le gravier et débute le bitume. Ai-je dit le bitume, oui, mais il faut
inclure les nombreux dos d’âne, les petits bouts de gravier, des réparations
sommaires, de nombreux nid de poule.
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De Chicken |
On ne dit pas ici : « J’ai fait le
Top of the World » mais on dit plutôt : « J’ai survécu au Top of
the World ».
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The Top Of The World |