Surrey jour #7 (Repos)

30 Juillet 2011


C’est ce que l’on appelle une journée de repos et de remise en forme. La journée a commencé lentement, puis nettoyage, ménage, lavage, épicerie ont pris la place.

Pour la forme, une randonnée vélo d’une vingtaine de kilomètre. Une piste cyclable dans le magnifique parc régional Tynehead à Surrey nous a reçu aimablement.

L’après-midi s’est passé à la piscine et devant un bon verre de...

En fait pour tout vous dire, tout avait besoin d’être remis à l’ordre, là c’est comme si on recommençait à neuf. L’autre point de vue, c’est que demain le départ est cédulé pour 04h00 du matin. Nous devons être rendu au traversier Horseshoes Bay très tôt afin d’être capable de d’embarquer dans celui de 0630 ou celui de 0830. C’est que rendu à Nanaïmo, il nous restera 238 km encore à faire avant d’être rendu à destination.

Nous sommes en Colombie Britanique sur une fin de semaine de 3 jours et les traversiers sont surutilisés. On s’en reparle demain.

Maître des hauteurs

29 Juillet 2011

Grand corbeau  -  Raven

Il y règne en maître, il est le roi de la voltige. Surprenant de le rencontrer ainsi en haute altitude.

Le Grand corbeau est le plus gros des corvidés et est généralement plus solitaire que la corneille. Il plane les ailes à plat et ressemble à un rapace lorsqu’il vole. En vol on le distingue de la corneille par son volume et par sa queue arrondi à l’extrémité. Lorsqu’on le regarde de près, il a un gros bec, fort, et sous sa gorge ses plumes sont hirsutes.

Grand corbeau  -  Raven

Lorsque vous entendez son cri ou plus tôt son croassement et son toc métallique, vous ne pouvez oublier ce son par la suite.

Il adore les hautes falaises où souvent il y fabrique son nid. Il est parfaitement adapté aux conditions difficiles de température. C’est un acrobate de l’air, souvent je pense qu’il vole et qu’il fait des cabrioles que pour s’amuser.

Grand corbeau  -  Raven

Ces deux là volaient au sommet du Mont Whistler, à plus de 6500 pieds d’altitude avec une aisance incroyable, se posant ici et là sur les crêtes rocheuses.

Surrey jour #6 (Whistler)

29 Juillet 2011

Longtemps que nous entendons parler de Whistler, et qui n’en n’a pas entendu parler. Ce matin nous prenons la route 1, qui devient ensuite la 99. Cette route qui serpente parmi les hauts pics et les glaciers, nous mène directement au village de Whistler. Je croyais par la suite que nous devions prendre une petite route pour se rendre à la montagne, eh bien non! La montagne arrive directement dans le village. Et de plus cela fait depuis plusieurs kilomètres, soit depuis Whistler Creekside que nous voyons les pentes partant du sommet et arriver tout en bas. C’est comme on dit la mecque plus ultra de l’aventure, du vélo, du ski, de tout.

Pas d’autorisation de circuler en auto près du centre.Quatre immenses stationnements accueillent les voitures. C’est à travers condos, boutiques et restaurants que nous nous rendons à la Gondole. Comme des milliers de touristes nous voulions nous rendre au sommet.

Une première gondole, petite marche, un télésiège et nous voilà au sommet, entouré de neige, petit vent qui nous refroidit, c’est l’hiver. Tout en bas nous étions en t-shirt, short et babouche. Brrrrrrrrrrrrr. Nous pouvons dire que nous avons pique-niqué au sommet de la Colombie Britanique.

Voir : www.rclaveau.com/whistler11/imgcol 

Puis nous traversons sur le mont Blackcomb. C’est ce qu’il appelle le Peak to Peak. Un record de technologie. Le plus long téléphérique 4,04km, le plus long d’un poteau à l’autre, 3,04km, nous partons dans cette gondole du sommet du Mont Whistler pour traverser une profonde vallée pour se rendre au sommet du Mont Balckcomb, avec un panorama à couper le souffle.

Une rainette me visite

28 Juillet 2011


Il s’agit de la Rainette du Pacifique (Hyla regilla) ou encore Pacific Treefrog. Habituellement verte, mais souvent brune, grise ou noire, avec ou sans lignes foncées et taches entre les yeux. Elle a une bande noire qui passe par les yeux jusqu’à l’épaule.

Rainette du Pacifique  -  Pacific Treefrog



Rainette du Pacifique  -  Pacific Treefrog

 Remarquez les coussinets élargis au bout de chaque orteil, c’est ce qui lui permet d’adhérer aux surfaces et de pouvoir s’y tenir, même vertical.

Au cinéma, lorsque vous entendez un appel d’accouplement de grenouille, c’est souvent celle-ci que vous entendez. Il va sans dire que j’ai pris plaisir à la photographier. Elle était si belle.

Voir : www.rclaveau.com/rainette11/imgcol 

Les rainettes ont souvent des couleurs très vives et les rendent visible lorsqu’elle saute, mais dès qu’elle atterrit, ces couleurs se marient alors à l’environnement. Le prédateur la perd de vue. C’est pourquoi vous avez chez la rainette un nombre incroyable de couleur dépendant des milieux où elles vivent.

Surrey jour #5 (Stanley Park)

28 Juillet 2011


Ciel bleu, aucun vent, chaleur en perspective, nous chargeons les vélos dans la camionnette et go à Stanley Park. Le trafic est vite oublié lorsque nous arrivons dans la quiétude du parc. Même très achalandé, il est d’une beauté.

Cela doit être l’une des pistes cyclables la plus fréquenté et la plus pittoresque du pays. Elle s’appelle la Sea Walk, et elle porte son nom. D’un côté vous avez la ville et de l’autre l’océan. En fait ce sont des baies. Vous devez, lorsque vous l’empruntez, aller dans la direction contraire des aiguilles d’une montre pour la partie faisant le tour du parc Stanley. Pour notre part, nous nous sommes rendus jusqu’à Grandville Island.

Nous sommes presque toujours arrêtés afin de pouvoir admirer ce qu’il y a sous nos yeux. Le côté ville est aussi très surprenant avec tous ces condos faisant face à la mer, avec leurs jardins sur les toits ou sur les galeries, avec leurs architectures originales, tout respire la richesse, le luxe, le beau.

En face vous avez l’océan avec ses murs de roches, ses plages bordées par de grands arbres, son activité, ses gens. Quelle journée!

Voir : www.rclaveau.com/stanley11/imgcol 

Surrey jour #4 (Reifel)

27 Juillet 2011

Vous devez bien vous demandez ce qu’est Reifel? Aujourd’hui, nos dames voulaient prendre cela mollo. Pour eux, flânage ce matin, dîné resto, coiffeuse en pm. Nous visiterons donc Reifel Migratory Bird Sanctuary. Un sanctuaire d’oiseaux situé à quelques kilomètres de Surry, près de Bundary Bay, sur le bord de la mer.

Pour s’y rendre nous passons dans des terres de culture de patates, bleuets, framboises, fraises et choux, c’était de toute beauté. Étant sur le bord de la mer, nous y trouvons aussi un autre type de construction, les « boat house ». Il faut voir, il doit surement y avoir un avantage quelconque.

Pour les oiseaux, il y en avait, c’est un parc assez particulier. Canards et bernaches sont partout. Visiteurs sont nombreux et nourrir les oiseaux sont autorisé. Alors des amis, il y en a.

Mes vedettes sont le Tohi tacheté et Grue du Canada. Ils étaient quatre et se sont permis une arrivée de je ne sais où, très bruyante.

Voir : www.rclaveau.com/reifel11/imgcol/

Surrey jour #3 (Vancouver)

24 Juillet 2011


Vancouver, nous y avons vu le plus laid et aussi le plus beau. Autant finir par le plus beau.

D’abord, pour être certain que nous sommes dans un grande ville, on nous plonge en partant dans un dédalle de construction d’un échangeur et d’un pont. Pare-choc à pare-choc, 30km à l’heure, 25 km de long. Chanceux que nous sommes, il y a une voie pour autobus et auto à deux passagers et plus. On s’y engage et pouvons rouler à 70km.

Vancouver se présente et nous débutons par une visite du Cartier Chinois. Oh là, arrivée dans le secteur des marchés, j’ai appris ce qu'était la cuisine chinoise. C’est indescriptible, dehors sur le trottoir, il y a un dédale de boîtes dans lesquelles vous y trouvez tous les poissons, mollusques et autre bibittes désechés. Chacun y pige son repas que l’on place dans un sac. Je vous fais la faveur de ne pas vous parler de l’odeur.

Pire, le pense que Vancouver est la capital de la piquerie. Incroyable ce que nous y avons vu. Jeunes et moins jeunes envahissent le trottoir pour se partager leurs drogues.

Le cartier Gastown est beaucoup plus chic avec ses nombreuses petites boutiques et son horloge à vapeur et les arbres qui la bordent. Ayant le trottoir dans les genoux nous terminons la journée sur l’herbe de Stanly Park parmi les arbres, les fleurs et leurs bonnes odeurs.

Surrey jour #2 (Garage)

23 Juillet 2011


Journée perdu, journée au garage, difficile de négocier avec les assurances. Ils ont tellement d’exigence. Mais il faut dire que Traveland, le concessionnaire de Langly a fait de bon travail et ils ont été patient.

Malheureusement pour nous, nous devons y retourner demain matin afin qu’un inspecteur de l’assurance puisse approuver le travail qui dépasse les $3 000.00.

On verra pour la journée de demain.

Étape #15 (Oliver - Surrey)

24 Juillet 2011                                                                                                                     390km

Nous partons en montant déjà une énorme cote. Nous sommes dans le désert, en tout cas, ils appellent cela le désert. De temps en temps des pins poussent ici et là mais c’est surtout l’Antilope Brush qui est présent. Nous suivons encore une vallée dans la forêt d’Okanagan.

Nous y rencontrons deux villages dont l’activité principale est la culture des fruits. Puis nous montons encore, jusqu’à 1300 mètres d’altitude, quasi d’une traite. Le chemin serpente, plusieurs virages en épingle se succèdent, on descend abruptement, on remonte, on redescend. On s’engage dans le parc de Manning.

Sur la route, la circulation s’intensifie, puis nous traversons Hope, puis Chilliwack, la route devient à trois voies, Vancouver est annoncé. Dehors 30°C est annoncé. Nous sommes arrivés à Surry, banlieue de Vancouver.

Les oiseaux d’Oliver

23 Juillet 2011

Ça commence mal, je vous parle des oiseaux d’Oliver et la première chose que vous voyez c’est une marmotte. Eh bien cette marmotte devait se prendre pour un oiseau parce qu’elle a été photographiée sur le toit d’une maison abandonné. Elle était juste à côté de l’Étourneau sansonnet que vous aller voir aussi dans le diaporama.

Ce qui est intéressant ici, c’est l’intérêt, comme chez-nous avec le Merle bleu de l’Est, qu’on les ornithologues d’Oliver pour le Merle bleu de l’Ouest. Ceux que vous voyez ici ont été photographiés sur un sentier de la vigne Borrowing Owl. Ce vignoble contrairement à d’autres accepte de vivre ne copropriété avec la faune. Il autorise les ornithologues à placer sur ses terres des nichoirs à hirondelles, des nichoirs à Chauve-souris ainsi que des trous pour la Chevêche des terriers, d’où le nom de sa vigne.

Merle bleu de l'Ouest  -  Western Blue Bird

C’est la raison des bagues que vous noterez sur ces oiseaux. Vous noterez aussi le peu de différence avec le Merle bleu de l’Est. Celui de l’Ouest à un bleu plus foncé avec du noir au dessus des ailes. Son abdomen est gris alors que celui de l’Est est blanc.

Voir : www.rclaveau.com/oiseauoliver11/imgcol/ 

Oliver jour #3 (Osoyoos)

23 Juillet 2011

La journée s’annonce chaude, très chaude, chaleur de désert. Lentement on se dirige vers Osoyoos, endroit de villégiature autour du lac du même nom. On débute l’avant midi par la visite du marché local, qui se fait tous les samedis matins de chaque semaine.

Les gens de la place y amène leurs fabrications afin de les vendre. On y voit un peu de tout, allant des produits du jardin jusqu’au pain fabriqué maison. Puis un petit tour sur la plage s’imposait.

En après-midi, sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés pour visiter et marcher un sentier d’interprétation dans le désert.

Eh oui, nous avons un désert au Canada qui est en fait le prolongement du grand désert de Sonora aux États-Unis. Petit parc dont les gens sont très sympatiques. Nous y avons observé quelques oiseaux et plusieurs plantes, dont la Mariposa Lily est la vedette, mais aucun crotale, dire que Osoyoos est l’endroit où il y a la plus grande concentration de crotale.

Oliver jour #2 (Les vins)

22 Juillet 2011

Moyenne de 0°C l’hiver, précipitation de neige, moyenne 5c, l’hiver, la pluie, moyenne 12 po pour l’année, cela se passe au Canada, à Oliver, la capitale du vin. Est-ce désertique, oui et non, en tout cas c’est bien proche.

Tout autour pousse des vignes sur flanc de colline, tout autour pousse des arbres fruitiers, cerisiers, pêches, pommes, apricots, poires, framboises, fraises. En plus d’être le pays du vin c’est aussi le pays des fruits. On dit qu’Oliver peut alimenter tout le Canada.

On parlait désert, oui et non, pas un arbre, pas un plan, n’a pas son arrosoir personnel. Même les pâturages sont arrosés. Le sol est sablonneux, cotoyeux, cela s’assèche vite, au pourtour pousse quelques pins, l’herbe au sol est sec.

Mais pour le reste, que c’est beau. On entre dans les vignobles, on hume l’air, ça sent le vin. Chaque vignoble a son histoire, chaque vignoble a son nom tout aussi évocateur tel : Burrowing Owl Winery, Iniskillin Winery, Road 13 Winery et d’autres. On entre, on visite, on goûte.

Pour les fermes l’histoire se répète, nous en visitons quelques unes. Les cueilleurs, des jeunes venus de partout ont pour demeure que leurs voitures. On achète des produits frais, ce soir, nous mangerons santé.

 

Étape #14 (Revelstoke - Oliver)

21 Juillet 2011                                                                                           305km

Le ciel s’est réparé, vers 10h00, terminé la pluie. Cette étape est une étape de ville. En tout cas elle a fini comme cela.

Au départ, de long filet d’eau s’échappe des hauteurs, s’échappent souvent d’une petite tache blanche. Il devienne vite des chutes, des cascades, des torrents, des ruisseaux, des rivières, puis apparaissent les lacs, tous très grand, on y voit beaucoup de bateaux. Lentement la forêt fait place au champ, puis les champs aux cultures, aux cultures de nombreux arbres fruitiers, aux cultures de la vigne.

On en ne peut parler de culture sans parler de population, de villes qui deviennent de plus en plus grosse, tel Kelowna, qui s’étend sur plusieurs kilomètres.

Enfin Oliver, petit ville attrayante dont le centre d’intérêt principal est la culture, autant de fruits que de la vigne et nécessairement ce qui va avec la vigne, le vin.

Revelstoke Jour #2 (Sentiers en vrac)

20 Juillet 2011

Il a plu toute la nuit, ce matin, c’est incertain, Gary cogne à ma porte. On sort pareil, Lise et Alicia votent pour la ville.

Notre première visite est pour le sentier des choux puants. Quel nom pour un sentier. C’est un sentier d’interprétation, ce que j’appelle un sentier touristique, court, 1,2km avec trottoir de bois et panneaux explicatifs.

Le Chou puant est une plante qui pousse dans des milieux humides particuliers. Ce sont de grandes feuilles vertes qui partent du sol et s’étendent sous le couvert forestier. Ils sont habités par des grandes limaces noires. Très instructifs, nous y avons aussi observé quelques parulines et rencontré, c’est notre deuxième fois maître martin qui, accompagné de trois jeunes, broutait l’herbe et les feuilles encore humides du matin. Puis son repas terminé elle a monté rejoindre ses jeunes dans un arbre pour y faire son roupillon.

Notre deuxième visite est pour sentier des Cèdres géants. Je le classe aussi dans les sentiers touristiques. Il est de 0,5km de long avec un trottoir qui serpente parmi des cèdres dont le tronc est énorme. Ils se développent grâce à des conditions d’humidité élevée amené par l’évaporation du Pacifique qui une fois qu’elle rencontre le flanc des montagnes, redescend vers le sol soit en pluie ou en bruine.

Mammifères des Rocheuses

On ne peut passer dans les Rocheuses sans penser bêtes. Sur les routes vous voyez toutes les sortes d’avertissement. Attention, présence d’ours. Sentier fermé présence d’ours. Attention présence de Wapiti, de Mouflon d’Amérique. Traverse d’animaux. À la radio ou à la télévision, on vous parle des accidents avec les animaux, d’animaux mort à cause de négligence. Dans les kiosques, on voit beaucoup de livres sur les animaux de l’Ouest Canadien.

Wapiti

Vous me connaissez, je ne ferme pas les yeux sur la présence d’animaux sauvages. J’ai donc profité de mon passage dans les parcs nationaux pour y faire quelques photos. Je n’en ai pas fait une priorité, mais je n’ai pas non plus refusé les occasions. Je vous en présente donc quelques uns.

Voir : www.rclaveau.com/mammiferesroche11/imgcol/ 

Étape #13 (Banff - Revelstoke)

19 Juillet 2011                                                                                               328km

Parties vers 09h00, nous roulons avec nos arrêts habituels, tantôt c’est le Pit Stop, tantôt pour admirer le paysage. Le soleil perce de temps en temps les nuages, une brume s’est installée ici et là couvrant à demi les montagnes amenant une autre dimension à ce magnifique paysage.

C’est sans encombre que l’on atteint le Camping Revelstoke Koa. Petit camping en forêt au sol terreux.

Une fois l’installation et les travaux ménagés complétés, (lavage, ménage, nettoyage), les nuages vident leur trop plein sur le sol. Cela semble pris pour longtemps.

Cyngle d’Amérique

Je vous ai raconté un peu la circonstance de notre découverte du Cyngle d’Améque. C’était le troisième fois que nous réussissions à l’observer. Les autres fois étant furtivement, cette fois nous avons pu apprécier notre observation.

Il faut que je vous raconte, Claude, un ami, est venu dans l’Ouest l’an passé et n’a pas réussi à l’observer, si bien que je dois vous citer les paroles de notre ami commun, Gary : « The Dipper is so common that you can see it every where ».

En fait, c’est une « inside joke », comme on dit. Il n’est pas aussi commun et est très difficile à observer.

Cyngle d'Amérique

L’adulte est de couleur grise avec un bec noir. Ses ailes et sa queue sont courtes. Il est de la grosseur d’un Merle d’Amérique, mais plus trapu.

Cyngle d'Amérique

Sa particularité, c’est son milieu. C’est un oiseau aquatique qui aime patauger et même nager sous l’eau claire des torrents. Il aime plonger dans le courant fort des ruisseaux qui descendent des montagnes. On ne le retrouve dans les montagnes de l’Ouest de l’Amérique du Nord, la plus part du temps en altitude. Il descend plus bas en période hivernale.

Voir : CYNGLE D'AMÉRQUE

Je peux vous dire qu’il est magnifique à observer, il est incroyable de le voir s’immerger complètement et d’en ressortir toujours sec. On peut voir l’eau perler sur ses plumes.

Banff jour #7(Lac Johnston)

18 Juillet 2011

Aujourd’hui, nous ne voulions pas d’effort physique, mollo comme on dit, mes amis disent « veging » demain on reprend la route.

Notre activité commence par un arrêt pour voir les Hoodoos, sorte de roche érodée par le temps et les intempéries créant des sculptures différentes les unes des autres.

On continue notre route vers le Lac Johnston pour une courte randonnée pédestre sans côte, souvenez-vous, on ne veut pas d’effort. Le sentier choisi fait le tour du Lac Johnston et dès le départ il traverse un petit cour d’eau qui décharge le lac. Surprise, Gary découvre à nos pieds un Cyngle d’Amérique que nous avons tous le loisir d’observer.

La randonnée nous fait apprécier le paysage des montagnes. Encore là à chaque éclaircie que nous avons à travers les arbres, la même montagne peut se présenter sur différent jour, tous plus merveilleux les uns que les autres. Nous prenons le temps d’admirer.

Voir : LAC JOHNSTON 

Déjà fin d’avant midi, le tour est compléter, nous sommes ébahis, d’autant plus que nous ajoutons trois nouvelles espèces à notre liste. Pour le dîné on se rend à Cascade Pond, situé sur le trajet du retour. Encore là bien entouré de haut pic, nous flânons.

Banff jour #6 (Tout faire, rien faire)

17 Juillet 2011

Je roule dans les rocheuses, 40km pour faire le tour de la route Minnewanka qui se rend au lac du même nom. Cette route débute par une bonne montée puis d’une longue descente pour revenir au point de départ. Cela va de soi.

Banff est le royaume du vélo, autant de route que de montagne. Il y a des circuits de toute beauté et une piste cyclable bitumé qui s’éloigne le long de la #1 de chaque côté. On prend bien soin de rouler à l’intérieur des clôtures afin de se protéger contre les ours. Ces sentiers et ces circuits sont très prisés autant des locaux comme des touristes.

En après-midi, quoi de mieux que de se prélasser dans les bains chauds de Sulphur Montain.

Banff jour #5 (Lac Minnewanka)

16 Juillet 2011


Lise se prend un congé

Nous, nous choisissons le Lac Minnewanka à quelque kilomètre de Banff. Ce lac est réputé pour la clarté de ses eaux. Pour sa faune marine particulière c’est le lac d’eau douce où il se fait le plus de plongée sous-marine. On y offre aussi plusieurs croisières en bateau aujourd’hui. Elle restera au camping, vélo, soleil et repos sont sur son programme parce que c’est un très grand lac situé dans un très bel environnement.

À notre arrivée, force est de constater qu’effectivement c’est très beau. Deux sentiers pédestres sont offerts, l’un fait le tour du lac, l’autre monte à la ligne des arbres sur une montagne. Nous optons pour ce dernier. C’est l’un des plus difficiles que nous avons fait, non, c’est le plus difficile. Le sentier est très beau, mais je peux vous dire que ça monte.

Les oiseaux étant plus rare, c’est la tête au sol que nous montons. Les fleurs, avec le soleil de la journée sont tous ouvertes et très belles. Nous avons même trouvé une orchidée, oh qu’elle était belle. Ce sentier servait aussi à l’opération, il y a plusieurs années, de mine. Les entrées étaient sous-terraines étaient protégé par de grosses clôtures, mais à voir le trou, je ne suis pas certain si j’y aurais pénétré.

Voir: FLEURS MINNEWANKA

Tout cela pour vous dire qu’après 3 hres de montée, nous sommes arrivés au sommet, impressionnant, nous arrivons face à un mur d’une élévation incroyable, avec encore une grande langue de neige qui descendait du sommet. Devinez, il est midi et notre lunch est en bas. Après un court repos on entame la descente, beaucoup plus facile, quasi à l’arrivée, on croise directement sur le sentier, une maman ours et ses deux bébés. On arrête, lentement elle nous contourne puis traverse le sentier derrière nous. Ouf.

Ours noir

Banff jour #4 (Johnston Canyon)

15 Juillet 2011

Johnston Canyon est une gorge creusé après de millénaire, dans une roche calcaire. L’eau provenant des glaciers s’est creusé un chemin en format des rapides et des chutes tous plus spectaculaires les unes que les autres. L’eau a dessiné de nombreuses formes sur les rochers découvrant des milliers de couleurs.

Le tout est habillé d’une mousse verdâtre au sol et de grands pins. Un sentier ou plus tôt plus souvent qu’autrement une passerelle a été fabriqué tout le long de se sentier de 4 km longeant ces eaux limpides.

Lentement nous montons les pentes plus ou moins abruptes, longeons les parois rocheuses, scrutant ciel, terre et eau afin de tout découvrir. Nous avons pu ainsi observer les habitants des lieux tel la Paruline de Townsend, le Cyngle d’Amérique et le Troglodyte du Pacifique.

Enfin, pour s'en mettre plein les yeux, nous terminons l'après-midi en faisant la Bow Valley Parkway. Petite route sinueuse en montagne, qui nous montre les montagnes dans leur plus beaux jours.